Home Linguistics & Semiotics Un essai d’histoire comparée de la grammatisation des langues romanes
Chapter
Licensed
Unlicensed Requires Authentication

Un essai d’histoire comparée de la grammatisation des langues romanes

Le cas de la morphosyntaxe des noms de masse (Renaissance – 17e siècle)
  • Jean-Marie Fournier
View more publications by John Benjamins Publishing Company
History of Linguistics 2017
This chapter is in the book History of Linguistics 2017

Résumé

Cet article propose l’étude des connexions observables entre plusieurs traditions grammaticales nationales dans le traitement de la morphosyntaxe des noms de masse et de la détermination partitive à travers un corpus de grammaires italiennes, espagnoles, portugaises et françaises. Il décrit en particulier la circulation de quelques-uns des noyaux de théorisation attachés à ce champ de problèmes dans les grammaires des langues romanes: l’anomalie des noms qui n’ont pas de pluriel, la conceptualisation de la catégorie de l’article partitif, la syntaxe de certains quantifieurs (par exemple mucho et poco). Les grammairiens affrontent alors des problèmes de description qui tiennent à la fois au fait que les phénomènes sont en cours de grammaticalisation au cours de la période et que leurs solutions ne sont pas données dans le référentiel théorique mobilisé par la grammaire latine étendue.

Résumé

Cet article propose l’étude des connexions observables entre plusieurs traditions grammaticales nationales dans le traitement de la morphosyntaxe des noms de masse et de la détermination partitive à travers un corpus de grammaires italiennes, espagnoles, portugaises et françaises. Il décrit en particulier la circulation de quelques-uns des noyaux de théorisation attachés à ce champ de problèmes dans les grammaires des langues romanes: l’anomalie des noms qui n’ont pas de pluriel, la conceptualisation de la catégorie de l’article partitif, la syntaxe de certains quantifieurs (par exemple mucho et poco). Les grammairiens affrontent alors des problèmes de description qui tiennent à la fois au fait que les phénomènes sont en cours de grammaticalisation au cours de la période et que leurs solutions ne sont pas données dans le référentiel théorique mobilisé par la grammaire latine étendue.

Downloaded on 24.12.2025 from https://www.degruyterbrill.com/document/doi/10.1075/sihols.127.01fou/html
Scroll to top button