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Zêtêsis

Weitere Titel anzeigen von Presses de l'Université Laval

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2024

À partir des notions peu commentées d’entraves et de transparence, l'auteur propose une piste nouvelle pour comprendre Marx et le nerf de sa croyance en la possibilité et même la nécessité d’une révolution communiste.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2024

L'auteur propose un portrait philosophique et historique du penseur Protagoras, le premier ouvrage en français consacré à cette figure.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2022
Les cinq études qui composent cet ouvrage révèlent l'existence de plusieurs idées communes entre plusieurs traités plotiniens et certains textes appartenant au courant séthien platonisant.
Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2022

Aujourd’hui oubliée, voire méconnue, Robertine Barry (1863-1910) a semé au Québec le germe de plusieurs idées qui vont éclore durant la Révolution tranquille. Femme moderne, indépendante, féministe, rebelle, fonceuse, drôle, impulsive, impatiente, passionnée, elle a fait sa marque en s’exprimant de façon nouvelle et révolutionnaire sur la condition des femmes. Elle fondera son propre journal, le Journal de Françoise, et montera sur les tribunes pour promouvoir l’idée d’une éducation laïque et gratuite. La pièce Robertine vise à faire revivre ce personnage marquant de notre histoire. L’enjeu dramatique gravite autour du Congrès de fondation de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, le premier regroupement féministe de l’histoire, qui s’est déroulé en mai 1907 au Monument national de Montréal. À l’approche de ce congrès historique, le puissant archevêque de Montréal, Mgr Paul Bruchési, représentant de l’idéologie dominante de l’époque, convoque Robertine Barry afin de s’assurer qu’elle n’y fera pas de vagues. Robertine acceptera-t-elle ou refusera-t-elle de se soumettre aux conditions de l’archevêque? Un vibrant tableau historique marqué par une intensité dramatique renversante et qui permettra une confrontation épique entre deux idéologies opposées.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2021

Principalement connu pour ses concepts de démocratie directe et d’imaginaire social, Cornelius Castoriadis est plus rarement convoqué à titre de philosophe. Il a pourtant adossé sa théorie sociale et politique à une lecture critique de la tradition philosophique et développé à partir d’elle un concept singulier de création, qu’il définissait comme l’émergence de formes ontologiques irréductibles à travers le temps. Pour Castoriadis, la défense de l’autonomie nécessitait une refondation de la philosophie à partir d’une compréhension neuve du temps et d’une pluralisation des formes de la temporalité. Ce livre explore la philosophie du temps de Castoriadis, comprise comme l’un des foyers principaux de son rapport à la « pensée héritée ». Les contributions de ce volume, qui s’ouvre sur une appréciation comparative de son concept de temps objectif, s’articulent ensuite autour de trois enjeux où se déploie la réflexion castoriadienne sur le temps : la théorie démocratique, la conception du sujet et la philosophie de l’histoire. Elles permettent, chacune à sa manière, d’évaluer la portée d’une intellection plurielle et poïétique du temps visant à reconstruire, à l’instar d’un Bergson ou d’un Deleuze, la pensée dans les marges de la tradition métaphysique. Ont collaboré à cet ouvrage : Philippe Caumières, Antoine Chollet, Didier Delaitre, Franck Guarnieri, Geneviève Gendreau, Jean-Sébastien Hardy, Nicolas Piqué, Liliana Ponce, René Richard, Thibault Tranchant, Sébastien Travadel, Stéphane Vibert.

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Le présent ouvrage s’articule autour de la conception aristotélicienne de l’idéal éthique ou, autrement dit, de la belle vie, de l’existence réussie. Le but de la première partie consiste à en préciser le contenu, en mettant à profit la méthode qu’utilise Aristote dans le cadre de son éthique. À la différence des autres contributions sur le bonheur, cette analyse se situe dans une perspective peu exploitée, qui peut être qualifiée de pluraliste ou d’intégrationniste; il s’agit de montrer comment s’intègrent en une vision cohérente les différents genres de vie répertoriés par Aristote au sein du projet qu’il propose, tout en décrivant de manière concrète son élément principal, nommément la méditation. La deuxième partie, plus substantielle, est consacrée aux multiples figures qui se situent à la périphérie de l’idéal au sens strict, en vue d’établir dans quelle mesure elles sont porteuses d’indications à propos de l’existence accomplie. L’examen porte entre autres sur les considérations d’Aristote à propos de la condition féminine, de l’enfance, de la vieillesse et de la servilité. La conclusion qui résulte de cette démarche prend la forme d’une reprise de l’idéal, cette fois exposé au moyen des éléments définis dans la seconde partie. La description obtenue, plutôt que d’être axée sur le contenu du bonheur tel que le présentent les Éthiques, porte sur les caractéristiques de la personne qui le réalise, donnant à voir celle-ci selon un éclairage nouveau.

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Les Communia super totam gramaticam, un commentaire questionné inédit sur l’ensemble des Institutions grammaticales de Priscien (VIe siècle) et une partie du livre III de l’Ars maior de Donat (IVe siècle), appartiennent à ce paradigme de la grammaire philosophique qui est apparu en Europe à la fin du XIIe siècle et qui, à la faveur de la découverte du tout Aristote, fleurit au long du XIIIe siècle. Cette collection de questions est contenue – en deux rédactions bien distinctes – dans les manuscrits 16617 du fonds latin de la BnF où elle côtoie des Communia sur la Vieille logique et 1986 de la BHG de l’Université de Salamanque où elle est intégrée dans une vaste somme de Communia sur la Logica Vetus et Nova et sur les philosophies morale et naturelle. Elle est l’œuvre d’un maître ès arts anonyme confondu à tort avec Robert Grosseteste dans le codex de Salamanque. Après avoir prouvé la scientificité de la grammaire, l’auteur y entreprend l’étude succincte de l’orthographe et traite ensuite longuement de chaque partie du discours dans l’ordre priscianien en déployant une sémantique dont la richesse témoigne de l’éclectisme intellectuel typique de la Faculté des arts médiévale. Les définitions derrière chaque partie du discours et l’interprétation que le grammairien philosophe en fait reflètent les propriétés du réel ou les grands principes qui régissent la nature des choses auxquelles renvoient les catégories de mots admises. Ainsi, soucieux de pousser plus loin l’effort stoïcien de Priscien (héritier lui d’Apollonius Dyscole) et profitant entre autres de la réception de la Physique et des innovations logiques et théologiques des siècles précédents, le réflexe médiéval – péremptoire en ce qui concerne notre texte – a été d’approcher les définitions des classes de mots grammaticales et leurs accidents dans une perspective hylémorphique et physique aristotélicienne, parfois néo-platonicienne. Ces principes universels de quiddité, que l’on appelle alors des « modes de signifier généraux », servent de fondement à l’étude de la syntaxe qui clôt la partie du commentaire sur Priscien. Les Communia super totam gramaticam sont édités ici dans leurs deux rédactions et traduits intégralement pour la première fois.

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On a l’habitude de lire dans Antigone l’histoire d’un conflit entre d’un côté l’expression des liens affectifs et de la piété, et de l’autre les prérogatives de l’État dont le but premier serait le maintien des institutions. D’un côté Antigone fidèle à son frère, de l’autre Créon attaché à sa Cité. D’un côté la morale de l’affectivité ou de la conviction (Gesinnungsethik), de l’autre la morale de la responsabilité (Verantwortungsethik), pour parler comme Max Weber. Cette lecture classique de la tragédie demeure sans doute pertinente à bien des égards, mais traduit-elle l’essentiel ? Et si l’intention du poète n’avait pas été d’en rester à cette confrontation mais de suggérer, par-delà l’affrontement ruineux, une troisième voie possible ? Il n’y aurait plus alors deux termes seulement, le privé et le public que tout sépare, mais deux manières pour l’ordre public lui-même de se rapporter au privé, l’une conflictuelle et tyrannique, celle de Créon, l’autre conciliatrice et délibérative – démocratique en ce sens –, celle défendue par Hémon, par Tirésias, et finalement peut-être par Sophocle lui-même qui, par l’emploi d’un vocabulaire tiré de l’expérience politique athénienne, dénoue d’une main l’intrigue qu’il noue de l’autre. Éclairée entre autres par Aristote, une interprétation nouvelle de la pièce en découle, celle d’un poète qui surjoue les conflits pour mieux insinuer les moyens politiques de les résoudre ou de les atténuer.

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En Politiques, Livre III, chapitre 11, Aristote présente un argument en faveur d’un mode de décision fondé sur le cumul des opinions qui s’expriment au sein d’une réunion délibérante, que ce soit dans le contexte d’une assemblée proprement politique, d’une cour de justice ou d’un jury artistique. Grâce à cette additivité, à ce cumul ou à cette sommation des points de vue – c’est ce qu’on a appelé la Summierungstheorie –, des gens qui se trouvent rassemblés seraient à même de parvenir à des jugements non seulement en soi avisés, mais souvent supérieurs à ceux pris isolément par les individus soi-disant meilleurs ou par les savants, par l’élite si l’on préfère. Et voilà le platonisme potentiellement renversé ou tout au moins mis à mal. Si Aristote fait sien ce procédé cumulatif (Summierungsverfahren) et s’il croit au pouvoir de l’intelligence collective qui en résulte – et pourquoi en douter ? –, on peut logiquement s’attendre à ce que le genre de régime politique qu’il favorise soit lui-même en correspondance avec une telle intelligence collective, un régime de type par conséquent démocratique. Or c’est bien quelque chose comme cela qui se produit au sein du traité des Politiques, d’où le portrait qui s’en dégage d’un Aristote « révolutionnaire », mais comme on le verra, « tranquille ».

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2020

L’un des aspects les plus intrigants de l’œuvre de Michel Foucault réside dans son intérêt tardif pour la pensée antique, plus spécialement pour la culture grecque et son héritage romain qu’on peut faire remonter à ses recherches ayant mené, à partir de 1976, à son Histoire de la sexualité. Du fait même de l’infléchissement que connut alors sa pensée, Foucault fut à même d’établir des liens à tous égards originaux et même surprenants entre la pensée antique et la réflexion moderne. En le lisant, c’est une tradition de près de 2500 ans qui s’offre désormais à notre regard. Que nous apprend, sur notre histoire, le fait de mettre en parallèle les propos de Socrate et ceux de Kant ? À quoi peut servir l’interrogation menée sur la sexualité antique, si ce n’est peut-être à la « dépsychologiser », la « dépathologiser », la « détaxonomiser », et ainsi la « désenclaver » de ses classifications ultérieures ? Que nous enseigne le fait d’entendre par « modernité » non plus une « époque » particulière de l’histoire, mais une manière d’être des individus, une certaine attitude adoptée, « ce que les Grecs, souligne Foucault, appelaient un ‘éthos’ » ? De quelle manière, finalement, l’esprit critique moderne s’éclaire-t-il de l’esprit critique antique ? Les études ici rassemblées posent ces questions à Foucault, avec Foucault et parfois aussi contre Foucault, en écho toujours à ce « courage de la vérité » dont il incarna si splendidement l’exemple.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2019

Ce livre fournit — avec présentation, annotation, appendices, bibliographie et index — l’édition critique et la traduction française de la, jusqu’ici inédite, Vieille Logique (Vetus Logica) tout uniment intitulée Points communs de logique (Communia logice) dans le manuscrit 16617 du fonds latin de la Bibliothèque nationale de France à Paris — l’appellation Pseudo-Robert Grosseteste étant tirée d’une attribution (fautive) d’un second manuscrit, salmantin : voir, dans la même collection, Les philosophies morale et naturelle. Le manuscrit 16617 est singulier parce que, encore considéré aujourd’hui comme « d’une suprême importance pour l’histoire de la logique au XIIIe siècle », il a été originellement conçu et constitué comme document relatif au trivium (logique, grammaire, rhétorique) par Pierre de Limoges, un des premiers socié- taires du Collège de Sorbonne (maître ès arts au moins dès les années 1260), et légué par lui (†1306) à cette illustre institution, où — déjà en accord avec la perspective prévalant toujours aujourd’hui — ce document fut enchaîné sans dou- te pendant plus d’un siècle « inter libri logicales » dans la Grande bibliothèque, c’est-à-dire en tant que livre de référence pour la logique dans la Libraria communis. Ces Communia logice sur la « Vieille Logique », qui s’ouvrent par un débat sur la nécessité de cette dernière, constituent un riche texte didascalique en forme de polycommentaire questionné — sur l’Introduction de Porphyre, les Catégories et le De l’interprétation d’Aristote, l’Anonyme Six principes, les Différences topiques et le Livre des divisions de Boèce — à rapprocher de la production artienne de Pierre d’Auvergne (recteur de l’Université de Paris en 1275), devenu lui aussi sociétaire du Collège de Sorbonne. Pour compléter ce cycle de publications originales d’une précieuse archive didactique de la deuxième moitié du XIIIe siècle, d’autres volumes suivront.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2019

Jürgen Habermas a sans contredit marqué la philosophie contemporaine. Défenseur d’une éthique de la discussion, il a lui-même sans cesse poursuivi un dialogue avec des théoriciens de divers horizons. Ces dernières décennies, il a accordé une attention toute particulière à la démocratie et à la religion. C’est à partir de sa réflexion sur ces thèmes, mais aussi d’écrits d’autres penseurs, que l’auteur dégage un cadre théorique et normatif permettant de penser la place et le rôle de la religion dans les démocraties libérales d’aujourd’hui. Le pluralisme des valeurs et des convictions étant devenu une caractéristique de notre époque, il importe en effet d’aménager celui-ci de manière juste. Cherchant à éviter les écueils du laïcisme et du communautarisme, l’auteur mobilise ici la philosophie morale et politique contemporaine, en particulier les travaux de Jürgen Habermas, pour définir les principes constitutifs et les conditions de réalisation d’une laïcité « bien comprise ».

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Plotinus’ Treatise 33 (II.9), entitled Against the Gnostics, is one of the most fascinating and complex writings of the Roman Neoplatonic master, as well as one of the most polemical, as it is the sole treatise to openly side against a rival sect or school of thought. We here present the reader with the full analysis of this exceptional treatise, in its original English, of Zeke Mazur (), one of the scholars most deeply versed in the connections between the Gnostics, most notably those identified as belonging to a subgroup of Platonising Sethians, and the first generation of Neoplatonists (i.e. Plotinus, Amelius, and Porphyry). An abridged and simplified version of the English original, accompanied by a translation of Treatise 33 (II.9) itself, will appear in 2018 in French in the Collection des Universités de France, alias the Collection Budé.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2018

Après une présentation générale du dossier par Claude Lafleur insistant sur l’émergence (1215-1255) de l’enseignement universitaire de la philosophie morale (Éthique à Nicomaque, I-III) et de la philosophie naturelle d’Aristote, V. Buffon signe une étude introductive sur le De felicitate, V. Cervera Novo sur le De virtute et R. Létourneau sur le De anima ainsi que sur le De generatione galaxie (Livre I des Météores). Dans les Communia « salmantins » — la plus vaste compilation didactique latine médiévale connue à ce jour et que l’on peut nommer ainsi, d’après la localisation du manuscrit depuis le XVe siècle, même si ces « Points communs » tirent vraisemblablement leur origine de la Faculté des arts de l’Université de Paris —, ces sections sur les philosophies morale et naturelle sont encadrées par celles, en cours d’édition et de traduction, sur la logique (« Nova Logica », « Vetus Logica ») et sur la grammaire (de Priscien, Institutiones grammaticae, XVII-XVIII, I-XVI). Ce livre — qui présente commodément les éditions et les traductions en colonnes parallèles, tout en étant complété par une liste des tableaux et illustrations de même qu’un index des noms — fait donc partie d’un ensemble dont la publication est destinée à enrichir significativement notre connaissance de l’exégèse des corpus aristotélicien, boécien et priscianien, ainsi que celle de l’enseignement dialectique, par questions et réponses, des disciplines philosophiques dans l’institution universitaire du « siècle d’or de la scolastique », au même titre que le célèbre Guide de l’étudiant (parisien) du manuscrit Ripoll 109 auquel il s’apparente.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2017

La démocratie grecque, en prenant pour point de départ les réformes de Solon en 594 et comme terme la conquête romaine de la Grèce en 146, c’est plus de quatre siècles d’une histoire riche en expérimentations variées d’un gouvernement « de tous, par tous et pour tous », mais aussi de réflexions et d’intenses débats sur les différentes formes que peut endosser un « régime populaire » et les défis qui se présentent à lui. Or après cette efflorescence exceptionnelle – unique, rappelons-le, dans toute l’Antiquité –, la démocratie grecque sombra pour quelque deux mille ans dans un oubli quasi total ou fut perçue comme un régime condamnable, voire dangereux, tout cela avant qu’une patiente revalorisation des vertus démocratiques ne s’entame quelque part dans le cours des xviie et xviiie siècles, une reconquête qui, à travers bien des contestations et nombre de reculs, se poursuit encore jusqu’à maintenant. Comment un tel renversement des perspectives aussi surprenant que spectaculaire a-t-il été possible, quels chemins a-t-il dû emprunter et quel rôle, tantôt direct, tantôt plus marginal, l’expérience athénienne a-t-elle joué dans cette affaire, via quels auteurs et quels acteurs politiques ? Autant de questions complexes et cruciales auxquelles les contributions rassemblées dans cet ouvrage tentent d’apporter des réponses. Textes de : Marc Angenot, Josiane Boulad-Ayoub, Olivier Clain, Yves Couture, Sophie Klimis, Marie-Josée Lavallée, Hans-Jürgen Lüsebrink, Omer Moussaly, Geoffroy Mannet et Jean-Marc Narbonne.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2016

Il y a d’abord un sujet unique concrétisé dans un homme d’exception, Alain de Libera, dont l’œuvre abondante et novatrice est également exceptionnelle, bien au-delà du champ pourtant déjà si étendu — millénaire — de la philosophie médiévale ; il y a ensuite une institution, l’Université Laval (Québec), un sujet-soutien universitaire, qui a reconnu ces faits et en a témoigné par la remise d’un doctorat honoris causa, consolidant ainsi les liens d’amitié avec le sujet récipiendaire, au moment où, parallèlement, le philosophe médiéviste venait d’être nommé, au Collège de France, titulaire de la Chaire, recréée cinq décennies après le départ d’Étienne Gilson, d’Histoire de la philosophie médiévale ; il y a aussi le sujet, si cher à la modernité, dont une archéologie philosophique, de manière insigne, met au jour, en le dégageant, le socle curieusement inversé sur lequel il repose, à la suite d'un renversement séculaire (les pages ici offertes fournissant, sous la guise d’un condensé original aux accents de biographie intellectuelle, un « compagnon » à la lecture éclairée du grand cycle de l’Archéologie du sujet) ; il y a enfin « la théorie dite du sujet unique » reconnue et examinée par le récipiendaire dans l’exposé boécien sur les universaux où elle est d’abord énoncée, en attendant que l’on réfléchisse encore (avec J. Carrier et C. Lafleur) sur cet unum subiectum, avec sa nécessaire neutralité — préfigurant (sans vouloir ainsi sacrifier « au mouvement rétrograde du vrai ») l’intuition husserlienne de l’essence pure (Wesensanschauung) — dans le Second commentaire sur l’Isagoge de Porphyre (en contraste avec le statut de paradigme « ontologique » de son équivalent, la simplex forma par ailleurs sommet cognitif, dans la Consolation de Philosophie), un sujet unique dont une interprétation nominaliste (inspirée à C. Panaccio par Ockham et Buridan) admet la possibilité logico-grammaticale ou la bivalence ontologico-sémantique, la perspective ockhamiste, prioritairement développée ici, pouvant facilement se voir attribuer, pour une partie, un prodrome abélardien.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2012

Les textes rassemblés dans le présent recueil ont pour but de rendre hommage à l’ensemble de la carrière du professeur Thomas de Koninck, qui célèbre par ailleurs cette année ses cinquante ans d’enseignement à la Faculté de philosophie de l’Université Laval. Le dévouement entier de Thomas de Koninck envers la philosophie est une évidence pour tous ceux qui ont eu l’occasion de le côtoyer, dévouement fondé sur la conviction, tout à la fois intime et inébranlable, que la philosophie délie, comme le suggérait déjà le Phédon, c’est-à-dire possède le pouvoir de libérer les virtualités humaines, et qu’elle sert en cela la dignité de chacun. Le dévouement dont il s’agit n’est pas simplement théorique, tourné vers l’abstraction, mais se traduit d’abord dans l’engagement concret envers l’autre, et notamment par le souci de l’étudiant, ce qui valut d’ailleurs au professeur De Koninck le Prix d’excellence en enseignement, décerné par l’Université Laval en 2002-2003. Venus d’horizons divers et exposant des points de vue qui, chaque fois, n’engagent évidemment que leur propre auteur, les essais qu’on va lire rejoignent tous d’une manière ou d’une autre le thème fondamental de la transcendance de l’homme, qui traduit si bien l’intérêt philosophique premier de Thomas de Koninck.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2010

Le but de cette étude est de montrer que le souverain bien est le concept central de la philosophie kantienne. À contre-courant de l’interprétation qui s’est imposée dans les études kantiennes depuis le néo-kantisme, il apparaît à une lecture attentive que ce concept n’est ni problématique ni superflu, comme on l’a longtemps prétendu. Au contraire, l’unité de la philosophie théorique et de la philosophie pratique, de la nature et de la liberté, n’est possible et envisageable selon Kant que dans la perspective du souverain bien comme but final de la raison pure. Cette position suppose une interprétation téléologique de la raison pure qui n’est plus entendue uniquement comme une structure transcendantale d’intelligibilité mais aussi et surtout comme une faculté possédant des besoins, des intérêts, et poursuivant un but. Elle conduit en outre, inévitablement, à une relecture métaphysique de la philosophie de Kant qui présente le souverain bien comme le foyer (focus originarius) vers lequel converge le faisceau des questions métaphysiques ultimes qui mobilisent la raison pure. Or, ces questions fondamentales de la métaphysique, qui touchent au sens de l’existence humaine, rejoignent les préoccupations centrales qui caractérisent la philosophie depuis ses origines. Ainsi, suivant en cela les indications données par Kant dans la Critique de la raison pratique, on tentera de définir la tâche de la philosophie comme le faisaient déjà les Anciens, pour qui elle devait indiquer : « […] le concept dans lequel il faut enseigner le souverain bien, ainsi que la conduite à suivre pour l’acquérir ».

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2009

Les chemins du philosophe du je-ne-sais-quoi et du presque-rien nous conduisent avec une constance remarquable, par des notions comme le don de soi, la générosité, l’union amoureuse et la réciprocité, à ce paradoxe à la fois classique et combien actuel : il faut passer par l’autre pour fonder sa propre existence, et encore son identité, telle que nous la forgeons dans notre devenir propre avec ses choix, ses obstacles et ses rencontres. En ces temps de crise, si profondément marqués par le narcissisme et par la violence, qu’en est-il de notre rapport à autrui ? Pour répondre à cette question, l’auteur du présent ouvrage nous invite à relire le philosophe Vladimir Jankélévitch (1903-1985), car le thème d’autrui joue un rôle majeur dans toute sa philosophie et en constitue même, en un sens, l’apogée. À la fin de cette lecture critique, centrée sur les préoccupations morales de Jankélévitch, nous aurons compris pourquoi et comment le don de soi permet de vivre en plénitude, dans l’amour comme dans la perspective tragique de la mort.

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Les textes rassemblés dans cet ouvrage sont le fruit d’une journée d’étude consacrée à la tradition néoplatonicienne et à la gnose, en l’honneur du Professeur Pierre Hadot, qui se tint au Séminaire des missions étrangères de Paris, dans le cadre des Célébrations du 150e anniversaire de la Charte de l’Université Laval, et du 340e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec, associé au Séminaire des missions étrangères de Paris depuis 1663 et qui est à l’origine de l’Université Laval. Monsieur Hadot recevait par la suite en Sorbonne un doctorat honoris causa de l’Université Laval, lors d’une présentation dont on pourra lire le texte dans cet ouvrage. Martin Achard, Jean-Daniel Dubois, Pierre Hadot, Georges Leroux, Jean-Pierre Mahé, Jean-Marc Narbonne, Paul-Hubert Poirier, Madeleine Scopello, John D. Turner

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Présentation, traduction, chronologie, index et notes par François Lejeune Le Metalogicon (1159) est d’abord une vigoureuse défense du trivium. Pour mieux convaincre les esprits « urbains » de son temps, Jean de Salisbury s’appuie, ici, sur Aristote. Le traité offre la première présentation médiévale de l’ensemble de l’Organon. À la satire la plus véhémente quand il s’agit de combattre ses adversaires, se mêlent la gravité, voire la sécheresse technique quand il s’agit de conduire l’exposé ontologique et grammatical de l’utilité de la logique dans toute formation et activité humaines. Jean de Salisbury, l’un des plus éminents représentants de la Renaissance du XIIe siècle, fut l’élève, le conseiller, parfois l’ami de personnalités parmi les importantes de son temps. L’ouvrage propose la première traduction intégrale en français du Metalogicon.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2009

Les études des dernières décennies ont permis de mieux mesurer la richesse et le foisonnement insoupçonnés de la tradition néoplatonicienne. Lieu de passage obligé et de remodelage aussi de toute la philosophique grecque classique (du platonisme, de l’aristo­télisme et du stoïcisme notamment), le néoplatonisme, à travers les cultures arabes, le monde chrétien, la Renaissance et l’idéalisme allemand entre autres, a marqué d’une manière décisive toute notre culture. Comment, par exemple, imaginer le rôle de la transcendance dans la réflexion philosophique, le problème de la connaissance de soi ou du schéma triadique de la pensée, sans le recours à des auteurs tels que Plotin ou Proclus ? Comment comprendre la complexité des liens unissant et séparant à la fois la philosophie et la théologie, sans les développements capitaux qu’ont pu y apporter des auteurs tels que Porphyre, Jamblique ou Damascius ? Que seraient aussi la mystique ou la théologie négative sans leurs apports décisifs ? Les études rassemblées ici, témoins d’une rencontre annuelle de l’International Society of Neoplatonic Studies tenue à Québec en 2006, permettront au lecteur de mieux mesurer l’importance de ce vaste domaine de recherche, aujourd’hui en plein chantier.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2007

En 1914, Bertrand Russell (1872-1970) a déjà accompli une bonne part des travaux de philosophie et de logique mathématique qui feront de lui un des plus importants penseurs du XXe siècle et il jouit d’une exceptionnelle renommée intellectuelle. Mais cette année-là, horrifié par la folie martiale qui déferle sur le monde, il rompt avec le milieu académique et s’engage dans un combat pacifiste, devenant l’ardent militant qu’il sera jusqu’à sa mort. Mais la philosophie ne sera jamais bien loin pour ce militant. Et c’est ainsi que, en 1916, Russell a donné à Londres des conférences dans lesquelles il s’est efforcé, d’une part, de comprendre comment nos institutions ont pu nous conduire au désastre en cours et, d’autre part, d’imaginer de nouvelles institutions – économiques, politiques, éducatives et familiales – qui pourraient empêcher ce désastre de se reproduire. L’ouvrage tiré de ces conférences, Principes de reconstruction sociale, qui n’a rien perdu de sa brûlante actualité, est généralement reconnu comme étant la plus importante contribution de Russell à la philosophie politique. Ce document exceptionnel n’était malheureusement plus disponible aux lecteurs francophones depuis sa première et unique parution en français, en 1924. La présente édition vient combler cette lacune. La traduction en a été entièrement revue et corrigée par Normand Baillargeon qui signe, en plus d’une substantielle introduction qui situe l’ouvrage dans la vie de Russell et dans son parcours intellectuel, l’appareil critique (notes et bibliographie) de cette nouvelle édition des Principes de reconstruction sociale.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2007

Depuis une trentaine d’années, Maurice Lagueux, professeur au Département de philosophie de l’Université de Montréal, a œuvré dans différents domaines de la pensée, de la philosophie de l’architecture aux théories des sciences sociales en passant par la philosophie de l’économie et par la philosophie de l’histoire. Les recherches de Maurice Lagueux dans ce dernier domaine ont récemment donné lieu à la publication d’un ouvrage publié par les Presses de l’Université Laval, Actualité de la philosophie de l’histoire, qui a permis de relancer le débat sur la philosophie spéculative de l’histoire et sur l’épistémologie de l’histoire. Les études réunies ici ne sont limitées ni par le principe d’un rapport direct avec l’œuvre de Maurice Lagueux, ni même par une connivence des approches entre ce dernier et les différents auteurs du collectif. Ce qui comptait était de réunir un ensemble de travaux consacrés aux développements récents de la philosophie de l’histoire, sans nous cantonner non plus aux débats des trente dernières années. Notre seul souhait était que ce recueil puisse, sur le plan thématique, offrir un panorama complet de cette discipline au XXe siècle et aujourd’hui. En résonance avec le pluralisme de son œuvre, toutes les contributions qu’on lira ici veulent rendre hommage au travail fondamental de Maurice Lagueux. Une première partie est donc consacrée aux recherches de Maurice Lagueux. Une seconde partie rassemble les études consacrées aux questions d’épistémologie de l’histoire et de rationalité. Une troisième partie présente les dimensions politiques de la philosophie de l’histoire. Enfin, une dernière partie est dédiée à ses enjeux herméneutiques. Le lecteur disposera ainsi d’un tableau qui, à défaut d’être exhaustif, n’en représente pas moins certainement l’une des synthèses les plus importantes publiées en français sur ce sujet.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2007

SÉRIE « TEXTES ET ESSAIS » Préface de Bernard Bourgeois La Philosophie de la nature de Hegel a longtemps été considérée comme la « partie honteuse » du système hégélien. La réception de cette œuvre s’est souvent résumée à répéter que Hegel avait commis des erreurs en critiquant Newton et l’évolutionnisme. Depuis les ­années 1970, des chercheurs ont établi qu’il possédait, au contraire, une ­connaissance élargie et subtile des disciplines scientifiques. Néanmoins, ces débats autour de la maîtrise hégélienne des sciences naturelles tendent à occulter l’idée centrale de la Philosophie de la nature : il y a un sens immanent dans la nature dont la conception est à la portée de la raison humaine. Loin d’être fixiste ou créationniste, Hegel a ­exposé les degrés « involutifs » du développement réel du sens, qui a mené à l’apparition du vivant, puis, ultérieurement, de l’esprit humain et de la liberté. Le but du présent livre est d’offrir au lecteur une inter­prétation qui permet de dégager la visée et la méthode de la philosophie « spéculative », dont l’originalité est d’englober à la fois l’horizon des sciences naturelles et celui des cosmologies religieuses. Il s’agit de voir comment Hegel peut reconnaître la présence du sens dans la nature inorganique, alors qu’il définit l’Idée comme un processus vivant. La rédaction de Dialectique et matière fut motivée par le contexte actuel d’une crise inédite des rapports de la société à la nature. Le fait que la Philosophie de la nature constitue une partie profondément refoulée de l’œuvre d’un des plus grands philosophes que l’Occident ait produit ne peut qu’attirer notre attention : ne serait-ce pas là le signe de son inavouable pertinence ?

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2006

Ce livre a remporté un prix d'excellence en enseignement de l'UL - catégorie volume
Cet ouvrage s'est mérité une mention au concours des Prix de la ministre de l'éducation
Les choses que nous connaissons sont parfois entremêlées ou bêtement empilées dans notre esprit. De même, ce que nous en disons est quelquefois assez confus. Enfin, nous éprouvons régulièrement des difficultés à justifier ce que nous pensons être vrai. Ces lacunes peuvent se révéler assez embêtantes dans la vie quotidienne. A fortiori, dans la vie intellectuelle et en particulier dans des études universitaires, elles peuvent constituer un sérieux handicap. Or, nous pouvons y remédier en partie en découvrant et, surtout, en apprenant à appliquer dans notre vie intellectuelle un certain nombre de principes d’ordre logique.
Cet ouvrage comporte une partie théorique relativement élaborée, mais développée en songeant qu’il s’adresse principalement aux étudiants et étudiantes de niveau universitaire, en tous domaines, désireux d’améliorer leurs habiletés à penser dans leur propre spécialité. Pour cette raison, la théorie y est exposée en des mots simples et illustrée avec une multitude d’exemples tirés de plusieurs disciplines et champs d’étude. De plus, les exposés théoriques sont suivis d’exercices mettant en jeu, eux aussi, des textes authentiques empruntés à diverses sources. L’expérience montre que cette approche permet d’améliorer de façon significative les habiletés en lecture et en rédaction.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2005

Jean-Paul Sartre est un des grands philosophes du XXe siècle, et nous fêtons cette année le centenaire de sa naissance. L'homme et le néant chez Jean-Paul Sartre est une étude non seulement de sa philosophie proprement dite mais aussi de sa vision du monde, y compris ses obsessions singulières, telle qu'elle est reflétée dans son œuvre littéraire. Les sujets traités comprennent les situations limites par rapport aux situations extrêmes, les jeux de mots cachés, l'humanisme, la culpabilité de l'homme, les divers niveaux de sa pensée ontologique, la négation « positive », l'espace et la création d'un « nous » universel. De son étude, où il compare favorablement l'existentialisme sartrien au postmodernisme, l'auteur tire des conclusions originales et parfois surprenantes.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2005

Qu’est-ce que la démocratie ? Est-ce l’évolution vers une autonomie dans l’unité au sein de laquelle l’égalité serait notre valeur suprême ? Ou son enjeu consiste-t-il à protéger la liberté des individus ? Dans La démocratie : histoire des idées, Boris DeWiel soutient que ni l’une ni l’autre de ces définitions n’est exacte. Inspiré par Isaiah Berlin, il affirme que la démocratie est une lutte entre valeurs. L’égalité et la liberté, comme la justice et l’équité, comptent au nombre de nos idéaux ultimes, mais il n’existe pas de valeur unique suprême. Comme ces idéaux entrent mutuellement en conflit, la démocratie est un incessant combat entre idéaux véritables mais contradictoires.
La durabilité du conflit démocratique, soutient l’auteur, est enracinée dans l’émergence de valeurs modernes au fil de l’histoire. Son approche repose sur la simple prémisse que chaque idée nouvelle est issue d’une idée plus ancienne. Il est donc possible de retracer nos propres idées politiques à travers les étapes des convictions antérieures concernant le bien. En explorant l’histoire des idées, l’auteur dévoile le modèle de conflits idéologiques profondément ancré dans la politique actuelle.
Fondée sur une théorie complexe de la politique, l’analyse de DeWiel favorise une meilleure compréhension des grandes idéologies qui ont cours dans les nations démocratiques. En cernant avec précision les valeurs disséminées le long de la gradation entre la gauche et la droite, l’ouvrage offre en conclusion un modèle enrichi des différences idéologiques, pouvant trouver son utilité tant des les études empiriques que théoriques.


Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2005

Bertrand Russell rédigea les trois essais qui composent cet ouvrage au cours d’un séjour qu’il effectua aux États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale. S’adressant à un public d’étudiants, il y dessine le parcours intellectuel que devra suivre l’apprenti philosophe. Il lui propose de se consacrer d’abord à l’étude de la logique, des mathématiques et de l’histoire des sciences afin d’acquérir le mode de pensée le plus favorable à la philosophie, définie comme « l’art de la conjecture rationnelle ». Les exposés qu’il consacre avec sa clarté coutumière à la logique, « art de l’inférence », et aux mathématiques, « art du calcul », sont un éloge à des disciplines d’esprit toujours plus nécessaires pour faire face aux forces irrationnelles.
Dans la mesure où cet ouvrage propose une discipline de pensée rigoureuse et prudente, il conserve toute son actualité face aux forces ambiantes de l’irrationalisme et aux dogmatismes de toutes sortes.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2005

C’est par « L’autorité et l’individu » qu’en 1948 la BBC inaugurait un programme annuel de conférences (The Reith lectures), désormais célèbre. Cette première série de six conférences porte sur l’un des problèmes les plus débattus de l’époque moderne : le conflit entre l’ordre et l’autorité d’une part, la liberté individuelle et la créativité d’autre part. Comment entretenir la coopération nécessaire à la survie du groupe sans étouffer l’initiative individuelle et jusqu’au goût de vivre ?
Russell examine cette question dans toute sa complexité et esquisse des pistes de solution d’une étonnante actualité.


Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2004

Face à la défense aristotélicienne de l'esclavage, il faut, dit-on, « sauver l'honneur des philosophes ». Objectif : dévoiler le prix de cette entreprise dans un contexte où l'on préconise de plus en plus le recours à Aristote pour surmonter les impasses imputées à la pensée éthico-politique contemporaine. Au-delà de sa portée historique, cet ouvrage interroge l'image actuelle du philosophe grec véhiculée par ses commentateurs francophones (1932-1999) et la pertinence attribuée à son message.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2004

Le présent livre est une démonstration en deux parties, autonomes mais convergentes, de l’existence d’un néoplatonisme à la fois agissant et méconnu au sein de la culture contemporaine. Une double surprise attend le lecteur : celle de voir un penseur aussi original et singulier dans le paysage philosophique français qu’Emmanuel Lévinas, non pas sans doute être intégré, mais questionné à partir d’un cadre interprétatif inhabituel – le platonisme historiquement relancé et réinterprété par le néoplatonisme –, et celle de voir des penseurs par ailleurs aussi différents que Bergson et Derrida, Bréhier et Marion ou Henry, participer d’un large courant intellectuel rénovateur, marqué du sceau lointain de l’hénologie néoplatonicienne. Une histoire philosophique, c’est-à-dire touchant à la fois les philosophes eux-mêmes, leurs idées et les institutions dans lesquelles ils œuvrent, en retrace les moments essentiels en France et au Canada français. Elle témoigne de la puissance régénératrice et multiforme de cette antique tradition, de son influence sur la pensée philosophique, l’éthique, la théologie, la vie religieuse et institutionnelle aujourd’hui.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2004

Aristotle’s “Posterior Analytics”, Book II, Chapter 19, contains one of the most significant texts in the history of philosophy and, in particular, the field of epistemology. Paolo C. Biondi’s book offers a new English translation, along with a commentary and critical analysis, of this important text. The originality of the translation is grounded in the exegesis found in the commentary, which also provides an overview of the interpretations of many Aristotelian philosophers from the Greek commentators through to contemporary scholars. The critical analysis is an in-depth essay on Aristotle’s thoughts on logic and psychology. Even though the essay’s main argument — that human intuition lies at the base of the mind’s grasp of the principles of science — reaffirms the traditional position, the conclusion is arrived at by an ingenious step-by-step study of each of the various human faculties of cognition, a study that is much like the process of putting together the pieces of a puzzle.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2004

La notion d'«unité» est, avec celle de l'«être», du «bien» et du «beau», l'une des plus déterminantes de l'histoire de la philosophie et trouve sa place autant dans la pensée ancienne que dans la philosophie moderne. Les néoplatoniciens, tout spécialement, en ont fait la source et le principe explicatif de toute la réalité, à la fois au-delà de l'être, de la pensée et du discours.

Les contributions qu'on lira ici, rassemblées sous ce thème, veulent rendre hommage à la recherche foisonnante mais elle-même inspirée et pour ainsi dire "unifiée" par l'idée de l'Un, du professeur Werner Beierwaltes, dont les études sur Plotin, Proclus, Jean Scot Érigène, Nicolas de Cues, Schelling, Hegel et Heideger, ont marqué la recherche contemporaine. Y ont contribué :

PREMIÈRE SECTION- L'Un dans la pensée antique
Jean-Marc Narbonne, Alfons Reckermann, Christoph Horn, John J. Cleary, Dominic O'Meara, Frederic Schoeder, Thomas Böhm

DEUXIÈME SECTION- L'Un dans la pensée médiévale
Rolf Schönberger, James McEvoy, Dermot Moran, Fran O'Rourke

TROISIÈME SECTION - L'Un dans la pensée moderne et contemporaine
Thomas Leinkauf, Ralph Häfner, Arbogast Schmitt, Dagmar Mirbach, Mischa von Perger, Douglas Hedley, Jens Halfwassen, Siegbert Peetz, Ingo Christians, Markus Enders, Michael H. G. Hoffmann


Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2003

Coédition Syllepse Issu d'une série de conférences prononcées à la London School of Economics en 1937, cet ouvrage ne propose rien de moins qu'une science du pouvoir. À la veille de la Seconde guerre mondiale, l'urgence d'une telle entreprise n'était que trop criante. Depuis lors, rien n'a infirmé la nécessité de se fonder sur cet enseignement pur travailler à " dompter le pouvoir ". en effet, ce moteur des transformations historiques, dont Bertrand Russell démonte et expose les mécanismes, nous entraîne à l'abîme. Plus que jamais, il y a péril en notre commune demeure : dans notre situation, voici donc le genre de livre à mettre entre toutes les mains. L'extraordinaire faculté d'aller droit à l'essentiel des problèmes, l'érudition, la méthode, la clarté, et jusqu'à l'humour si délicieusement irrévérencieux sont ici, encore plus qu'à l'accoutumée, mis au service d'un souci véritablement pédagogique par le grand humaniste qu'était Bertrand Russell.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2003

Coédition Vrin
Douze études ont été réunies dans ce volume afin de souligner le centenaire de la publication de l’ouvrage séminal de la phénoménologie. Fidèles à la vocation que lui assigne le père de la phénoménologie d’être une œuvre de percée, ces études ouvrent de nouvelles perspectives sur ce monumental Grundwerk. Elles se penchent sur différents aspects des Recherches logiques en portant une attention particulière à son contexte historique, à ses sources (bolzaniennes et brentaniennes) dans la philosophie du dix-neuvième siècle et à sa réception, du Cercle de Munich jusque dans la philosophie britannique. 
Ont contribué à ce volume : 
Bruce Bégout (Université d’Amiens), Jocelyn Benoist (Université Paris-Sorbonne), Robert Brisart (Facultés universitaires St-Louis), Denis Fisette (Université du Québec à Montréal), Dagfinn Føllesdal (Université d’Oslo et Université de Stanford), Guillaume Fréchette (Université d’Hambourg), Rene Jagnow (Middlebury College, USA), Sandra Lapointe (Université du Québec à Montréal), Mathieu Marion (Université d’Ottawa), Wioletta Miskievicz (CNRS/ENS), Jimmy Plourde (Université du Québec à Montréal) et Paul Rusnock (Université d’Ottawa). 


Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2002

Préface de Jena Renaud
Avec cet ouvrage, le lecteur découvrira le résultat des recherches et des réflexions de penseurs québécois et français dont l'oeuvre exprime une quête de vérité et de beauté. Au fond, il s'agit d'une étude portant sur des questions essentielles, celles qui ne devraient laisser personne indifférent. Ainsi le lecteur est-il appelé à témoigner d'une générosité, à la fois intime et supérieure, qui nous habite et nous sollicite, et que le philosophe libanais René Habachi nomme « le transabsurde ». Manifestement, il y a là quelque chose du principe même de cet esprit d'aventure dont je tente de dire les métamorphoses. N'y a-t-il pas une intentionnalité originelle de l'âme qui bouscule sans cesse nos théories et nos sciences ? Avec des Jacques Janelle, Alexis Klimov, Rodrigue LaRue, Jean Brun ou Olivier Clément, il ne s'agit pas d'investir sa soif d'absolu dans des messianismes séculiers, mais de reconnaître le caractère irréductible des personnes, de montrer l'urgence et la patience des fidélités créatrices, celles qui dépassent la finitude de nos pensées, de nos actes. En ce sens, le langage s'ouvre sur un silence qui pousse l'âme vers le large, là où le tragique de notre condition apparaît comme un « impossible nécessaire ».

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2001

Cet ouvrage veut montrer que l'entreprise intellectuelle a maintes fois été dénigrée sous le nom de philosophie « spéculative » de l'histoire demeure toujours très actuelle à notre époque. Bien qu'il ne cherche nullement à dissimuler les limites de ce type de réflexion philosophique, son auteur soutient que les penseurs qui s'y sont adonnés entendaient d'abord - tout comme tant d'intellectuels aujourd'hui - apporter une réponse à la question de savoir ce qui est en train de se passer dans le monde actuel. Pour appuyer ses vues, il rappelle l'influence qu'exercent encore sur nos façons de penser nombre de débats théologiques qui ont donné naissance aux philosophies de l'histoire. Il montre également combien il est difficile d'échapper aux schèmes à l'aide desquels les philosophes de l'histoire se sont représenté la succession des temps historiques. Au terme d'une discussion des principales thèses de ces philosophes, il conclut que les réponses souvent présomptueuses qu'ils ont apportées à la question du sens de l'histoire ne devraient pas nous faire oublier que cette dernière question continue de hanter nos contemporains qui se hasardent souvent à y apporter des réponses à peine plus convaincantes.


Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2001

Coédition L'Harmattan La conscience démocratique est aujourd'hui en proie à une querelle sourde qui oppose les universalistes et les relativistes dans la défense des idéaux des droits de l'homme et de la démocratie. L'idéal démocratique est-il, oui ou non, un impératif catégorique universel valable pour toute société humaine quels qu'en soient l'héritage culturel et les particularismes socio-politiques, ou n'est-il qu'un idéal contingent promu par une civilisation occidentale triomphante ? Telle est la question lancinante au cœur d'une controverse qui échoue in fine dans une confrontation sans issue entre raison universaliste et raison historiciste sur le statut normatif de l'idéal démocratique. L'objectif premier de ce livre est d'apporter une solution théorique à cette impasse dans une interprétation formaliste-universaliste inspirée du formalisme kantien visant à préserver, contre les dérives dogmatiques, la valeur normative intrinsèque de l'idéal démocratique. Il en découle, au point de vue de l'éthique politique, un enseignement pratique qui est qu'on ne peut légitimement universaliser un modèle particulier de la démocratie, quel qu'il soit, ni relativiser sous aucun prétexte l'universel démocratique, qui demeure tout à la fois de portée universelle et d'application historique. Car, en effet, comment concilier l'aspiration à l'universel, gage de notre commune humanité, et le respect des particularismes nourri par la conviction que l'expérience humaine se tisse, toujours et tout entière, dans et par une histoire particulière ? Partant donc de la nécessité d'accorder l'exigence d'universalité avec la vérité de l'historicité - le double héritage structurant l'univers intellectuel contemporain -, l'auteur s'efforce de raffermir sur des bases théoriques solides, autrement dit de transformer en certitude démontrée le sentiment aujourd'hui répandu qui veut que les idéaux normatifs à vocation universelle puissent être adaptés et réappropriés au sein de chaque contexte socio-historique et culturel. S'il est vrai que la démarche critique se déclare plus souvent ennemi du sens commun, il est des moments où elle doit voler à son secours. C'est le pari que fait ce livre.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2001

Coédition Vrin

Auteur vedette de la littérature médiévale tardive, tant en vernaculaire qu'en latin, Pétrarque (1304-1374) possède déjà toutes les qualités et presque toutes les partialités de l'humaniste à venir, constituant par là une figure incontournable de la culture occidentale.

Le présent ouvrage - objet d'une révision complétive - invite le lecteur d'aujourd'hui à découvrir les traits singuliers du pétrarquisme sous l'éclairage d'un thème universel et familier : l'amitié, en théorie comme en pratique. On trouve, en effet, dans l'oeuvre latine de Pétrarque - aussi bien dans ses traités de philosophie morale que dans ses divers recueils de correspondance - de nombreuses pages consacrées à l'amitié. Ces pages, écrites entre Moyen âge et Renaissance, sont donc le fait d'un auteur qui, vivant dans un monde dirigé spirituellement - voire politiquement - par l'Église catholique, opère, en tant que précurseur de l'humanisme, un retour à la littérature latine classique avec, surtout, une nette volonté de la relire dans un esprit nouveau. Dès lors, on se demande si, en abordant le thème de l'amitié, Pétrarque s'inspire de la réflexion des philosophes anciens ou s'il s'inscrit plutôt dans la lignée des penseurs chrétiens.

Telle est la problématique animant la première partie de ce livre qui débute par un répertoire des sources des textes de Pétrarque sur l'amitié, se poursuit par une comparaison de la doctrine pétrarquienne avec celles des auteurs (Cicéron et Sénèque) qui semblent l'avoir le plus influencée et s'achève par l'étude des lettres que Pétrarque a adressées à ses meilleurs amis pour leur parler explicitement d'amitié.

La seconde partie de l'ouvrage réunit, après révision, les principaux textes latins de Pétrarque relatifs à l'amitié, en les accompagnant d'une version française. Ces traductions inédites d'extraits pétrarquiens sont, dans la grande majorité des cas, les premières à paraître en français moderne. Le tout est complété par les appendices techniques requis pour faciliter la consultation rapide ou méthodique de ce petit livre conviant toute personne, sensible ou cultivée, au spectacle - volontairement si ancien mais toujours si actuel - de Pétrarque réfléchissant à l'amitié, vraie ou contrefaite, et s'adressant par lettres, de façon sincère autant que lettrée, à ses meilleurs amis.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2001

Cet ouvrage tente de poser les bases philosophiques de la sociologie au moyen de l'interprétation des écrits de certains des penseurs les plus importants de notre tradition philosophique. Le noyau de cette étude porte sur les formes du vivre ensemble que les règles de la socialité dégagées dans l'analyse de ces écrits permettent de repérer : règles de lutte (Machiavel), de coopération compétitive (Hobbes), stratégique (Leibniz), égalitaire (Rousseau), enfin règles morales (Kant). À la suite d'un examen des conditions de la socialité que sont le langage et l'économie, l'ouvrage propose une philosophie de la socialité fondée sur le pluralisme des règles de l'interaction.

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 2000

Les essais rassemblés dans ce livre sont un hommage rendu à la carrière exceptionnelle et au cheminement si fécond du professeur Raymond Klibansky. Études sur la philosophie antique et la tradition médiévale, sur la Renaissance et l'époque moderne, éléments de réflexion sur les enjeux démocratiques contemporains et la dimension dialogique de la recherche en philosophie, ces textes font écho à certaines des préoccupations majeures du travail poursuivi par Klibansky sur plusieurs décennies. Cette diversité, loin d'être un obstacle, rejoint ici l'une des convictions les plus profondes du personnage célébré, pour qui l'œuvre de vérité elle-même est intrinsèquement multiforme et ne saurait, sans danger, être réduite à une approche ou à un discours particulier. Una veritas in variis signis resplendet, énonçait Nicola de Cues, que Klibansky s'est souvent plu à citer : voilà qui traduit bien l'esprit même de son œuvre et de son parcours. Après la préface du professeur Melkevik et la mise en contexte de Michèle le Doeuff, le lecteur pourra compter sur les contributions savantes des professeurs Naddaf, Dorion, Eberle, Narbonne, Lafleur et Simard (Perspectives antiques et médiévales); Valcke, Knee, Bitpol-Hespériès, Markovits, Melkevik, Grapotte et Despland (De la Renaissance à la modernité); Bodéus, Lafrance, Prak et Courtois (Le dialogue philosophique contemporain).

Buch Erfordert eine Authentifizierung Nicht lizenziert Lizenziert 1999

Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour justifier que l'on retienne la métaphysique comme thème général d'un congrès, parmi lesquelles la sensibilité personnelle pour ce type de questionnement ne saurait évidemment être écartée. Mais au-delà, c'est tout d'abord la richesse exceptionnelle de ce vocable lui-même, dans toute notre tradition philosophique, qui a retenu notre attention et déterminé notre choix. L'on peut en effet établir sans trop de peine que, de l'ensemble entier des termes et des concepts dont s'est nourri le discours philosophique, puisse espérer rivaliser avec celui-ci. Aucun des termes tels que sophia ou sagesse, gnose, ontologie, hénologie, théologie, philosophie transcendantale, dialectique, déconstruction, qui tous ont un rapport certain avec le thème symposium dont on retrouve ici plusieurs contributions marquantes, n'égale son prestige et son pouvoir d'évocation. Dans le sens large entrevu ici, est métaphysique toute enquête argumentée, démarche ou approche, dont la destination expresse est l'établissement ou la découverte des premiers principes ou des premières causes de l'être, du connaître ou de l'agir. En ce sens, la métaphysique n'est assimilable à aucune episthmh singulière, quelle qu'en soit par ailleurs la portée effective ou les aspirations ultimes. Dans la mesure où, au-delà de la connaissance elle-même, elle pose la question de la légitimité et du sens, elle déborde l'ambition même d'une simple mathesis universalis. En tant donc que démarche argumentée, rationnelle et englobante - en quoi elle reste l'héritière de la dialectique platonicienne, dialectique que Platon qualifie justement dans la République (537 c) de sunoptike, synoptique -, le questionnement métaphysique présente une figure hautement typique de notre tradition, moins assurée que la théologie dont elle dispute pourtant l'ampleur de vue, plus indéterminée que la science dont elle veut néanmoins partager l'idéal de rigueur et d'intelligibilité.

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