ADEME
Le développement récent de projets consommateurs de fortes quantités de plaquettes forestières a mis en évidence l’enjeu majeur, pour la réussite de la filière bois-énergie, de la mobilisation de la ressource forestière mais aussi plus largement d’une gestion intégrée de cette filière : de la forêt à la chaufferie. Un enjeu de mobilisation en forêt et un changement de pratiques sur le terrain. Cet enjeu de mobilisation, d’organisation et de gestion intégrée amont-aval de la filière, dépasse très largement les seuls aspects techniques du déchiquetage de la plaquette en forêt. Le présent ouvrage fait suite à celui publié en 1998 par l’ADEME «Le déchiquetage en forêt». Pour ce nouvel opus, une vision plus globale de la filière a été adoptée, considérant que le développement du bois-énergie, et plus spécifiquement de la plaquette forestière, nécessite une véritable compréhension croisée et partagée par chacune des parties de l’ensemble des questionnements énergétiques, forestiers, technico-économiques, organisationnels et territoriaux. Durant la dernière décennie, la production de plaquettes forestières, en tant qu’activité à part entière, a considérablement modifié l’organisation du travail en forêt : apparition de nouvelles machines dédiées, de nouvelles compétences, de nouvelles missions et de nouveaux partenariats dans le cadre notamment de la mise au point des plans d’approvisionnement des chaufferies bois dès lors que les volumes à prélever sont importants. Cet ouvrage s’adresse à la fois : • aux propriétaires forestiers, gestionnaires forestiers, entreprises forestières qui s’interrogent sur les marchés et la gestion sylvicole associée, • aux chauffagistes, industriels, collectivités et maitres d’ouvrage de chaufferies, • aux environnementalistes.
Le plan national d’actions en faveur des énergies renouvelables 2009 - 2020 s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de transition énergétique comprenant aussi un plan national d’actions en matière d’efficacité énergétique. Il comprend des mesures visant notamment à réaliser 12 millions de tep d’économies d’énérgie à l’horizon 2016. Le développement du bois-énergie doit aussi respecter les exigences du plan national Santé Environnement et notamment le plan Particules. La filière biomasse énergie présente de nombreux atouts pour répondre aux objectifs ambitieux qui ont été fixés à l’horizon 2020 pour les énergies renouvelables. Avec le Fonds Chaleur qui va être amplifié dans les trois prochaines années, l’ADEME donne aux entreprises et aux collectivités les moyens d’agir pour répondre aux enjeux économiques et environnementaux dans une optique de développement durable : • limiter sa dépendance à la hausse du coût des énergies fossiles, • garantir ses approvisionnement énergétiques sur le long terme, • réduire ses impacts environnementaux, • réduire ses coûts de fonctionnement. La filière biomasses énergie bénéficie aujourd’hui d’un réseau important de plus de 2 000 installations collectives et industrielles réparties sur l’ensemble du territoire (voir fiches exemples à suivre disponibles sur le site internet de l’ADEME www.ademe.fr/eas). Le présent ouvrage aidera les porteurs de projets de chaufferie biomasse à comprendre les points clés depuis la mobilisation de la ressource jusqu’à l’évacuation des cendres en passant par les différentes technologies (combustion, alimentation, traitement des fumées...) et par une synthèse des aspects économiques, juridiques et réglementaires. Ce guide a bénéficié de la collaboration du Comité Interprofessionnel du Bois Energie (www.cibe.fr) qui réalise et diffuse de nombreux travaux sur le sujet.
La biosurveillance des écosystèmes doit reposer non seulement sur le suivi des populations (structure et dynamique) mais aussi sur la connaissance de leurs niveaux de contamination. Cependant, la prise en compte de la bioaccumulation des contaminants dans les organismes se heurte à la complexité des processus biologiques impliqués, variables selon les espèces, les milieux et les substances chimiques considérés ce qui explique le faible nombre de modèles de transfert disponibles. Par ailleurs, la difficulté technique d'analyser les contaminants persistants et bioaccumulatifs dans les tissus limite également l'intégration de la bioaccumulation dans les programmes de biosurveillance alors même que cette mesure permettrait de caractériser leur devenir, leur biodisponibilité et parfois d'expliquer leurs effets toxiques. Cet ouvrage est une revue des données sur la bioaccumulation des contaminants de l'environnement chez les invertébrés (nématodes, annélides, mollusques, arthropodes) et chez les vertébrés (reptiles, oiseaux, mammifères). L'intérêt de ces données pour l'évaluation du risque écologique, de même que divers modèles d'étude des transferts dans les chaînes trophiques et les relations entre bioaccumulation et effets toxiques sont présentés. Des recommandations pour une meilleure prise en compte de l'analyse de la bioaccumulation en évaluation des risques sont proposées. Ce livre s'adresse aux personnes et organisations publiques ou privées impliquées dans la surveillance des milieux naturels, dans l'évaluation des risques environnementaux des substances chimiques. Il s'adresse également aux chercheurs, enseignants, et étudiants des filières s'intéressant aux problèmes de l'environnement impliquant des contaminations chimiques. Fruit du travail d'enseignants-chercheurs en écotoxicologie de l'université de Franche-Comté (A. de Vaufleury, F. Gimbert), cet ouvrage a été réalisé avec l'appui d'un zoologiste (L. Gomot) en interaction avec des experts-sols de l'ADEME (I. Feix et A.Bispo).
Les jardins, objets d’un engouement croissant, sont localisés dans des environnements éminemment modifiés par les activités humaines, à l’interface d’usages agricoles, urbains et industriels. Les sols de jardins sont supports des activités de jardinage, de productions végétales et de la biodiversité locale. Ils se caractérisent par des qualités très variables, conséquences de nombreux facteurs d’influence en lien avec l’environnement physique, l’Histoire, les caractéristiques propres au jardin, les productions végétales et animales, les jardiniers et leur infinité de pratiques. Ces dernières sont définies par des contraintes et des convictions écologiques ou économiques très contrastées. Il en demeure que les sols de jardins sont certainement les supports de productions alimentaires les moins connus. Cet ouvrage présente alors un état de l’art des connaissances sur les sols, les usages et productions potagères dans les jardins français. Il s’adresse tant à des chercheurs, enseignants et étudiants (en écologie urbaine, urbanisme ou santé), qu’aux décisionnaires, gestionnaires et opérateurs urbains et péri-urbains. Il est bien évidemment aussi à destination des jardiniers amateurs, principaux acteurs de la qualité des jardins qui parsèment les territoires.
Les phytotechnologies appliquées à la gestion des sites contaminés regroupent l’ensemble des techniques utilisant des plantes, avec ou sans combinaison à des amendements, pour immobiliser, extraire ou dégrader les polluants du sol. Ces techniques peuvent être une alternative, pour des sites de grande ampleur, à la gestion par des techniques dites classiques (excavation, confinement, lavage…), en raison des volumes importants à traiter et des coûts associés. Cependant, ces technologies sont rarement utilisées dans les opérations de gestion de sites et sols pollués, par méconnaissance des possibilités offertes par les plantes.
Ce guide présente trois techniques, la phytostabilisation, la phytoextraction et la phytorhizodédragation sous les aspects techniques, économiques et opérationnels, basés sur les retours d’expériences disponibles.
Les phytotechnologies appliquées aux sites et sols pollués permet aux acteurs d’appréhender les projets utilisant les phytotechnologies dans leur globalité en détaillant les différents aspects à prendre en compte lors d’une opération de gestion d’un site par les plantes. Ce guide est à destination de tout maître d’ouvrage ou bureau d’étude qui souhaiterait utiliser ces phytotechnologies.
La loi de programmation et d'orientation sur l'énergie donne à la France un nouveau cadre pour la maîtrise de l'énergie et le développement des énergies renouvelables dont les bioénergies. Le développement des investissements en chaufferies bois à alimentation automatiques doit participer aux objectifs d'accroissement de 50 % de la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique français : c'est le plan Biomasse, mis en oeuvre pour permettre de respecter les objectifs et engagement de la France (loi POPE, Protocole de Genève de 1991, protocole de Gôteborg de 1999, protocole de Kyoto, directives européennes GIC IPPC et NEC).
Mettre en oeuvre une chaufferie bois et son réseau de chaleur suppose des connaissances variées, une méthodologie adaptée ainsi qu'un savoir pragmatique indispensable. Cet ouvrage contient ces éléments et traite notamment : - du choix des combustibles ; - de la logistique d'approvisionnement ; - des technologies de chauffage et de combustion ; - des aspects environnementaux, économiques, réglementaires et sociaux qui se posent lors de la conception et de la réalisation d'un tel projet. Édité une première fois en 1999, ce guide technique a été mis à jour pour tenir compte des évolutions et faire partager l'expérience acquise ces dernières années. Il s'adresse à la fois aux prescripteurs, aux maîtres d'ouvrage, aux maîtres d'œuvre ainsi qu'aux opérateurs et utilisateurs afin de répondre à leurs interrogations sur l'opportunité de leur projet, leur apporter une méthodologie éprouvée et des connaissances à jour.
La pollution atmosphérique est une des premières préoccupations sociétales en matière d'environnement. Les métaux émis dans l'air s'accumulant dans la biosphère et n'étant pas bio-dégradables, ces derniers peuvent se retrouver transférés le long de la chaîne alimentaire et provoquer d'éventuels effets sur la santé humaine et les écosystèmes. Les données exposées dans cet ouvrage ont été obtenues par l'exploitation de la deuxième campagne française de biosurveillance des retombées atmosphériques de métaux en pollution de fond, que soutient l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie, et qui est mis en œuvre par le Muséum National d'Histoire Naturelle. Ce réseau de surveillance utilise sur plus de 500 sites des organismes bioaccumulateurs (des mousses) dans lesquels une vingtaine de métaux et d'éléments traces surveillés sont dosés (notamment, arsenic, cadmium, chrome, cuivre, fer, mercure, nickel, plomb, vanadium et zinc). Cette campagne s'est déroulée en 2000. La distribution spatiale de 10 métaux en France est ici représentée par des cartes qui permettent de situer ces résultats dans un contexte européen, et d'évaluer pour la première fois au niveau national quelles sont les tendances d'évolution, sur cinq ans environ, des niveaux de dépôts en France métropolitaine.
Un des aspects de la sécurité alimentaire est le contrôle des teneurs en éléments-traces des aliments d'origine végétale (pour l'homme et le bétail). Pour assurer de ce point de vue la qualité des denrées, il est nécessaire de connaître les facteurs régissant le transfert des éléments traces du sol vers l'organe récolté de la plante, puis ceux qui ont une incidence sur la teneur finale de l'aliment et donc sur l'exposition des consommateurs aux éléments-traces. L'objectif principal de cet ouvrage est de faire l'état de l'art sur le transfert de douze éléments-traces (As, Cd, Co, Cr, Cu, Hg, Mo, Ni, Pb, Se, Tl, Zn) des sols vers les plantes à vocation alimentaire et d'aborder rapidement l'aspect alimentation d'origine végétale et l'exposition des consommateurs français aux éléments-traces issus des aliments d'origine végétale.
L'intérêt de ce livre est également de servir de manuel de référence pratique dans les domaines suivants : teneurs courantes en éléments-traces dans les organes consommés des végétaux, seuils réglementaires ou recommandés en éléments-traces dans les aliments d'origine végétale, expérimentations de plein champ ayant pour but d'étudier le transfert sol- plante des éléments-traces.
Ce livre s'inscrit dans un contexte bien précis. En effet, les diverses crises qui ont affecté la filière agroalimentaire, ont généré la revendication de la part des consommateurs, au droit à la sécurité des aliments. Pour répondre à ces exigences, la nécessité de disposer d'avis rapides, fiables et clairs sur les questions émergeantes, a été relevée par la législation communautaire, législation qui imposera prochainement des évaluations des risques liés à l'alimentation pour toute la population européenne.
La pollution de l’air est un enjeu environnemental majeur et une préoccupation sociétale importante. Les métaux dans l’air sont à surveiller car, s’accumulant dans la biosphère et n’étant pas biodégradables, ils peuvent être persistants, se retrouver ainsi transférés le long de la chaîne alimentaire et, de part leur toxicité, provoquer d’éventuels effets sur la santé humaine.
Le présent ouvrage expose de façon synthétique et méthodique les acquis obtenus par l’observatoire BRAMM, mis en place par l’ADEME dans le cadre de campagnes européennes. Il donne une évaluation indirecte et relative de la dispersion des métaux par voie aérienne et dresse l’importance des surfaces du territoire métropolitain concernées par leurs retombées. Des organismes vivants comme les mousses, accumulant les métaux, ont été utilisés sur plus de 500 sites pour doser douze éléments : aluminium, antimoine, arsenic, cadmium, chrome, cuivre, fer, mercure, nickel, plomb, vanadium et le zinc.
Cette troisième publication sur le sujet des retombées atmosphériques métalliques présente pour la première fois, les résultats d’une biosurveillance sur dix années en France. Elle a été rendue possible grâce à l’ADEME qui soutient l’observatoire BRAMM et par le Muséum National d’Histoire Naturelle, qui a mis en oeuvre la troisième campagne nationale de biosurveillance.
Ce livre intéressera ceux qui sont concernés par la prévention des pollutions et nuisances et/ou par la lutte contre les pollutions, notamment métalliques. Sa lecture sera utile pour comprendre des problèmes environnementaux, par exemple aux étudiants en master de sciences environnementales.