Volume 11, Issue 4

With its decision in the Google-case, the Court has put essential ground rules of EU data protection law in concrete terms. It has thereby deviated in several ways from leading opinions in legal writing which may partly be due to the fact that these are not free of personal involvement. More importantly though seems the conclusion that this decision underlines in many respects that theoretical patterns of EU private law are different from those of the traditional national law - and this divergence also holds true for major parts of the public law and, of course, data protection law. The Court has interpreted the responsibility with regard to data protection law and also the criteria in Art. 4 of the Directive very broadly, which has not met with general approval before. The ECJ strictly orientated itself by the general concept that even the search engine operator requires a permit for the processing of data. This in mind, it has given the fundamental right of data protection an important role in its considering in contrast to the user’s interest in respect of use of the service and the economic interests of the operator Résumé La CJCE a concrétisé des principes essentiels du droit européen de la protection des données. Ce faisant, la cour s’écarte parfois de l’opinion doctrinale majoritaire. La raison en est que cette opinion est souvent guidée par l’intérêt. Il semble plus important de constater que la décision clarifie que les façons de penser du droit privé européen sont différentes de celles des droits privés nationaux. Cette différence s’applique aussi au droit public et au droit des données personnelles. La cour a interprété la responsabilité résultant du droit de la protection des données et les critères de rattachement de l’article 4 du Directive de manière très extensive. Donc, cette interprétation a été critiquée ci-dessus. Suivant strictement le concept d’imposer l’obtention d’une autorisation pour le traitement des données aux opérateur des moteur de recherche, la cour a accordé une grande importance au droit fondamental de la protection des données tout en pesant l’intérêt d’information des utilisateurs des moteurs de recherche et l’intérêt économique des opérateurs

Résumé La Directive 11/2013, relative au règlement extrajudiciaire des litiges de consommation (REL), cherche à renforcer les modes alternatifs de règlement des conflits, en leur attribuant le rôle de véritables instruments pour l’effectivité du droit d’accès à la justice. Cet article analyse les défis qui se posent de manière singulière quand les litiges sont transfrontaliers: d’une part, les problèmes habituels des litiges en matière de consommation se voient aggravés (coût, manque de connaissance, manque de confiance); par ailleurs, des nouveaux problèmes apparaissent, qui découlent surtout du fait que la procédure de REL se déroule souvent dans un pays qui n’est pas celui du domicile du consommateur (couverture, langue, loi applicable, efficacité de la décision de REL). Les solutions proposées par la Directive - ou, dans le contexte plus réduit du commerce en ligne, par le Règlement 524/2013 relatif au règlement en ligne des litiges de consommation - montrent comment les autorités européennes ont été conscientes de ces difficultés, bien qu’elles aient souvent préféré de leur faire face de manière indirecte. Zusammenfassung Die Richtlinie 2013/11/EU über die alternative Beilegung verbraucherrechtlicher Streitigkeiten (AS-Richtlinie) fördert sogenannte ADR-Mechanismen, die als echte Werkzeuge zur Ausübung des Rechts auf Zugang zur Justiz angesehen werden. Der Beitrag befasst sich mit den Schwierigkeiten, die bei grenzüberschreitenden Streitigkeiten entstehen werden. Einerseits verschärfen sich die üblichen Probleme der Verbraucherrechtsstreitigkeiten (Kosten, mangelnde Rechtskenntnisse oder mangelndes Vertrauen). Darüber hinaus treten aber weitere Probleme auf, die sich daraus ableiten, dass das ADR-Verfahren regelmäßig an einem Ort durchgeführt werden wird, der nicht unbedingt dem Wohnsitz des Verbrauchers entspricht (Deckungsfragen, Sprache, anwendbares Recht oder Wirksamkeit der Ergebnisse des AS-Verfahrens). Die von der AS-Richtlinie - und, in dem kleineren Rahmen des E-Commerce, von der Verordnung 2013/523/EU über die Online-Beilegung verbraucherrechtlicher Streitigkeiten - angebotenen Lösungen zeigen, dass sich die europäischen Behörden dieser Probleme bewusst sind; jedoch haben sie in vielen Fällen bevorzugt, sie mit soft-law tools zu lösen.

The present writing is the fifth part of a series entitled “Hungarian Case Law Relating to European Private Law”, which presents the essence of court decisions made since last summer. Similarly to the earlier years, the majority of the cases concern questions of family law, more specifically, questions relating to parental responsibility. Besides three decisions of the Curia (Kúria) relating to this topic, the Curia has delivered its first decision on the European order for payment procedure, which decision will be presented in the present article as the first in order.

1. The European Union has legislative power to regulate the bona fide purchase on the basis of the European Certificate of Succession (hereinafter: Certificate) laid down in Article 69(4) Regulation (EU) No 650/2012. It is a competence ancillary to the legal framework for the European Certificate of Succession based on Article 81(2c) TFEU. 2. The interference with EU property rights (Art. 17 Charter of Fundamental Rights of the European Union, Art. 1 Additional Protocol No 1 to the ECHR) due to the admission of good faith acquisitions in secondary law is justified because of adequate measures to safeguard the person who truly has the relevant authority mentioned in the Certificate (hereinafter: “truly authorized person”). 3. The good faith protection takes effect notwithstanding any contributions of the truly authorized person to the inaccuracy of the Certificate’s content. The purchaser’s good faith can be based on every valid certified copy of the Certificate without the original being required. The purchaser must have taken note of the specific copy and its content in order to act “on the basis of the information certified in the Certificate”. 4. A lack of the purchaser’s good faith with respect to the inaccuracy of the Certificate’s content is only relevant at the point in time when the transfer of property is being completed. 5. A disposal in the meaning of Article 69(4) Regulation (EU) No 650/2012 requires a transaction between two persons that are neither legally nor economically identical (a so-called “Verkehrsgeschäft”). 6. Certificates with contradictory content can separately serve as a valid basis for a bona fide purchase. 7. As its legal consequence, the bona fide purchase puts the purchaser in the same legal position as if he had transacted with the truly authorized person. This protection also includes the absence of inheritance-law based disposal restrictions. 8. The truly authorized person may claim a compensation according to the applicable substantive law. According to German substantive law, claims could be derived from § 816(1) BGB and from §§ 2018 et seqq. BGB as well as from public liability law. Résumé 1. L’Union Européenne a la compétence législative pour régler les effets de bonne foi procédant du certificat successoral européen selon l’article 69 alinéa 4 du règlement (UE) N° 650/2012. Il s’agit d’une compétence annexe en matière de réglementation procédurale et de droit international privé sur la base de l’article 81, alinéa 2 lettre c du TFUE. 2. L’immixtion dans les droits fondamentaux européens (voir notamment l’article 17 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne et l’article 1 du premier protocole additionnel à la CEDH) suite à l’acceptation de l’acquisition de bonne foi des droits contenus dans le certificat se justifie par le besoin d’une protection adéquate de celui qui agit de bonne foi en se fiant à la véracité des informations certifiées dans le certificat. 3. La considération de l’exactitude du certificat comme étant apparente ne doit pas nécessairement provenir de l’ayant-droit. Chaque copie certifiée - et non seulement l’original - sert de base pour le pouvoir apparent du certificat. Il est nécessaire que l’acquéreur se fie à l’exactitude du contenu de la copie ce qui est notamment le cas lorsque cette dernière est présentée physiquement par celui-ci. 4. Au moment déterminant où la procédure d’acquisition du droit est achevée, il ne faut pas que l’acquéreur soit de mauvaise foi; c’est-à-dire qu’il a connaissance de l’inexactitude du certificat ou qu’il ignore l’inexactitude du certificat en raison d’une négligence grave. 5. Les dispositions de l’article 69 alinéa 4 du règlement (UE) N° 650/2012 ne s’appliquent que dans le cas où un acte juridique est un acte juridique de transmission de droits, c’est-à-dire que la personne transmettant le droit ne doit pas être la personne ayant acquis le droit. 6. L’existence de plusieurs certificats contradictoires n’a aucun effet sur leurs pouvoirs apparents. 7. Comme conséquence juridique l’acquéreur agissant de bonne foi est traité comme s’il avait acquis son droit d’un ayant-droit. Par «ayant-droits» sont visés: les héritiers, les légataires ayant les droits directs à la succession et les exécuteurs testamentaires ou les administrateurs de la succession, voir article 63 du règlement (UE) N° 650/2012. Cela s’applique également aux cas où des réelles restrictions aux dispositions successorales sont pensées comme étant inexistantes par l’acquéreur de bonne foi. Il sera alors traité comme s’il n’y avait pas de telles restrictions. 8. Le réel ayant-droit peut obtenir une compensation conformément au droit des obligations, si cette dernière est définie par le droit national applicable. En Allemagne, les droits du § 816 alinéa 1 du Code civil allemand (BGB), les §§ 2018 et suiv. du Code civil allemand ainsi que la responsabilité de la fonction publique selon § 839 du Code civil allemand en lien avec l’article 34 de la Loi Fondamentale allemande (GG) peuvent être appliqués. Zusammenfassung 1. Die Union besitzt eine Verbandskompetenz zur Anordnung der Gutglaubenswirkungen des Europäischen Nachlasszeugnisses nach Art. 69 Abs. 4 ErbrechtsVO; diese stellt eine Annexkompetenz zu den auf Grundlage von Art. 81 Abs. 2 lit. c AEUV erlassenen verfahrens- und kollisionsrechtlichen Regelungen zum Europäischen Nachlasszeugnis dar. 2. Der durch die sekundärrechtliche Zulassung des gutgläubigen Erwerbs bewirkte Eingriff in die unionalen Eigentumsgrundrechte (Art. 17 EU-Grundrechtecharta, Art. 1 EMRK 1. ZP) ist wegen der angemessenen Instrumente des Berechtigtenschutzes gerechtfertigt. 3. Der Rechtsschein der Richtigkeit des Nachlasszeugnisses muss dem Berechtigten nicht zurechenbar sein. Als Gutglaubensgrundlage dient nicht die Urschrift des Zeugnisses, sondern jede gültige Abschrift. Erforderlich ist ein konkretes Vertrauen des Erwerbers auf den Inhalt einer solchen Abschrift, welches insbesondere bei einer gegenständlichen Vorlage gegeben ist. 4. Im maßgeblichen Zeitpunkt der Vollendung des Rechtserwerbs darf keine Bösgläubigkeit des Erwerbers, d.h. Kenntnisoder grob fahrlässige Unkenntnis von der Unrichtigkeit des Zeugnisses, vorliegen. 5. Eine Verfügung nach Art. 69 Abs. 4 ErbrechtsVO liegt nur bei einem Rechtsgeschäft im Sinne eines Verkehrsgeschäfts vor. 6. Die Existenz sich inhaltlich widersprechender Nachlasszeugnisse lässt den durch sie gesetzten Rechtsschein nicht entfallen. 7. In der Rechtsfolge wird der gutgläubige Erwerber so gestellt, als hätte er von einem hinsichtlich des Nachlassgegenstands erbrechtlich Verfügungsberechtigten erworben. Hiervon erfasst ist auch die Nichtexistenz von erbrechtlichen Verfügungsbeschränkungen des Erben. 8. Einen schuldrechtlichen Ausgleich vermag der Berechtigte zu erlangen, sofern sie nach dem jeweils anwendbaren Sachrecht vorgesehen sind. Nach deutschem Sachrecht kommen sowohl Ansprüche aus § 816 Abs. 1 BGB und aus §§ 2018 ff. BGB als auch eine Amtshaftung gemäß § 839 BGB i.V.m. Art. 34 GG in Betracht.

Due to competition and international expansion, the level of protection for seafarers decreased continually, mostly in virtue of flagging out. On this account, the requirements for seafarer’s labour law need to be revised. In this context, the European Commission plans to extend social standards concerning the employment of seafarers on a European level by adopting a directive on the rights of seafarers. According to the scopes of existing directives, it is presently possible to exclude seafarers from certain rights to involvement. Thus, the Commission aims to widen the scopes of five directives primarily concerning the right to information, hearing and consultation finding that there was no reason for the exclusion. By increasing the rights of employed seafarers, more European people shall be encouraged to take a job in the maritime sector. Although the initiative is considered a good contribution on that way, there might be other factors that keep young Europeans from taking the job of a seafarer, such as spending months on sea or being exposed to dangers on the high seas. Moreover, the initiative allows excluding seafarers from substantive claims. It needs to be examined whether the characteristics of seafaring require such regulation. Yet, the proposed measures do state, together with the EU Blue Book, the challenges for competitive and future-compliant seafaring and set a starting point for their realization. Résumé En raison d’une concurrence croissante et de l’internationalisation, le niveau de protection des marins baisse continuellement, ce qui est dû surtout au dépavillonnement. Pour cette raison, les conditions de travail des marins ont besoin de remaniement. Avec la proposition de la Commission de directive relative aux gens de mer, le standard social concernant l’emploi des marins doit être renforcé au niveau européen. Après la modification du champ d’application de cinq directives, les marins ont des droits d’information, d’audition et de consultation. En améliorant les droits des marins employés, la Commission veut encourager à prendre un travail en secteur maritime. Mais il semble qu’il y a d’autres facteurs qui empêchent les jeunes Européens d’exercer le métier de marin, par exemple le fait de passer beaucoup de temps à bord ou d’être exposé aux dangers de la haute mer. En outre, la proposition prévoit la possibilité d’exclure les marins des droits substantiels. Il serait important d’examiner pourquoi les caractéristiques de la marine nécessitent de telles régulations. Néanmoins, la proposition dénomme, ainsi que le Livre Bleu de l’Union européenne, les défis d’une marine compétitive et pleine d’avenir. En même temps, elle aide à surmonter ce défi en proposant des modifications concernant le standard social des marins.

The ECJ states in its decision of 27 March 2014 (C-322/13) that the non-discrimination principle (article 18 TFEU) and the principle of free movement of persons (article 21 TFEU) preclude a rule of national law granting a right to use a language other than the official language of the Member State in civil proceedings brought before the courts of a Member State which are situated in a specific territorial entity, only to citizens of that State who are domiciled in the same territorial entity. The case note demonstrates that this ruling is a result of a very broad interpretation of the two principles in question. Résumé La CJCE a décidé dans son arrêt du 27 mars 2014 (C-322/13) que le principe de non-discrimination (article 18 TFUE) et le principe de libre circulation des personnes (article 21 TFUE) s’oppose à une règle du droit national qui n’accorde le droit d’utiliser, dans les affaires civiles portées devant les juridictions d’un État membre qui ont leur siège dans une entité territoriale déterminée de cet État, une langue autre que la langue officielle dudit État, qu’aux seuls citoyens de ce dernier qui sont domiciliés dans cette même entité territoriale. Il est démontré que la considération de la Cour est le résultat d’une interprétation admissible, mais également extensive des deux principes concernés.

With its decision of 23 October 2012 the Federal Supreme Court (Bundesgerichtshof = BGH) enabled German courts to judge very tenant-friendly in questions of international jurisdiction concerning international vacation house tenancies. However, the relevant literature on Article 22 No. 1 Brussels I Regulation shed light on issues of this decision especially concerning the interpretation of the term “tenancy”. Here, the term tenancy is understood in a wider way. In contrast, the Federal Supreme Court argues for a very restrictive interpretation of the term tenancy in Article 22 No. 1 Brussels I Regulation, and by that loses sight of the ECJ’s exclusive right of interpretation of law-terms of the Regulation. This results in an interpretation of the term “tenancy” particularly contradicting the ECJ’s decision in “Dansommer”. Although the decision of the Federal Supreme Court facilitates access to extensive legal protection for German tenants of vacation houses based abroad, it is arguable whether the interpretation of the term tenancy is in line with the adjudication of the ECJ. Résumé Par sa décision du 23 octobre 2012, la cour fédérale de justice allemande (BGH) a ouvert la voie à une jurisprudence extrêmement favorable aux locataires en ce qui concerne la compétence internationale pour la location transnationale de maisons de vacance. À la lumière des études pertinentes relatives à l’article 22 Nr. 1 du règlement Bruxelles I, la décision présente des faiblesses importantes. La doctrine a développé une notion différente de la location, qui a un sens plus large. La cour fédérale de justice allemande argumente de manière axée vers le résultat et perd de vue le monopole de l’interprétation de la CJUE. Finalement, elle interprète la notion de la location de manière très restrictive. Cette interprétation est notamment en contradiction avec la décision de la CJUE dans l’affaire Dansommer. Pour des locataires allemands de maisons de vacance étrangères, cette décision ouvre un accès facilité aux tribunaux allemands. Reste à savoir si la CJUE, qui peut aussi être saisi par d’autres tribunaux nationaux ou étrangers, approuvera la décision de la cour fédérale de justice allemande.

Pursuant to Art. 27 II Brussels I Regulation, any court than the court first seized shall decline its jurisdiction in favour of the court first seized, where the jurisdiction of the latter court is established. From the wording of the above provision (as well as that of Art. 27 I) it does not become clear when the jurisdiction of the court first seized is actually established. Since the Donostia- San Sebastian accession treaty dated from 26.5.1989, stay of proceedings is the primary solution. More often than not this leads however to perpetual litigation. The question before the ECJ was whether entering an appearance by the defendant in the first court is sufficient enough, so as to consider the court’s jurisdiction as established for the purposes of Art. 27 II Brussels I Regulation. The ECJ construed the rule of Art. 24 in such a fashion, by virtue of which the second court shall decline its jurisdiction, if the defendant in the first court (meanwhile bearing the position of the claimant in the second court) entered an unreserved appearance. The interpretation of the ECJ solidifies a swift response to the lis pendens issue. The threat of perpetuation is no longer present when none of the parties challenged the jurisdiction of the court first seized. Résumé Conformément à l’article 27 alinéa 2 du Règlement Bruxelles I, lorsque la compétence du tribunal premier saisi est établie, le tribunal saisi en second lieu se dessaisit en faveur du tribunal premier saisi. D’après le libellé de la disposition ci-dessus (et celui de l’article 27 alinéa 2), il n’est pas clair quand la compétence du tribunal premier saisi est effectivement établie. Depuis la convention d’adhésion fait à Donostia - San Sebastián le 26 mai 1989, la suspension de la procédure est la solution principale. Cependant, dans la plupart des cas, cette méthode conduit à la perpétuation des litiges. La question portée devant la CEJ était d’établir si la comparution du défendeur au tribunal premier saisi suffit, à elle seule, pour considérer la compétence du tribunal comme établie, au sens de fins de l’art. 27 alinéa 2 du Règlement Bruxelles I. La règle de l’article 24 a été interprétée par la CJUE de telle manière que la juridiction saisie en second lieu doit se dessaisir en faveur de la juridiction première saisie si le défendeur au tribunal premier saisi (qui est en même temps le requérant devant le tribunal saisi en second lieu) comparaît devant celui-ci sans objection. L’interprétation par la CJUE fournit une réponse immédiate en ce qui concerne la question de la litispendance. La menace de la perpétuation n’est plus présente lorsqu’aucune des parties ne conteste pas la compétence du tribunal premier saisi.