Abstract
Estimating population from archaeological data involves understanding the representativeness of the supporting material, its chronology and its duration. The Bury grave, located NW of Paris and dated from the late fourth and third millennia BCE, provides all the data for a precise characterisation of more than three hundred dead. The living population was estimated, both qualitatively and quantitatively, on the basis of chronological modeling and references from historical demography for pre-industrial populations.
The results show a major societal shift between the short first phase of the grave use (late fourth millennium BCE), which corresponds to a real community, and the more extensive second phase during the third millennium BCE, which contains a more drastic selection of dead.
We propose to consider the results from Bury as a reference for other graves, which did not provide all the information required for demographic analysis. Bury was thus used to examine the Late Neolithic population of the area located NW of Paris, which corresponds to the main concentration of large collective and megalithic graves, named allées sépulcrales. No less than ten thousand people lived in this area of 2500 km2 during the last centuries of the fourth millennium BCE. It can be assumed that the very high concentration of megalithic burials between northern Germany and southern Sweden refers to a situation identical to that of the Paris area.
Résumé
Estimer la population à partir de données archéologiques implique de comprendre la représentativité du matériel, sa chronologie et la durée. La sépulture collective de Bury, située au Nord-Ouest de Paris et datée des quatrième et troisième millénaires BCE, a livré toutes les données pour caractériser précisément plus de 300 sujets. La population vivante a pu être estimée, qualitativement et quantitativement, sur la base d’une modélisation chronologique et en s’appuyant sur des références de la démographie historique pour des populations préindustrielles.
Les résultats montrent un tournant sociétal majeur entre la première et courte phase d’utilisation de la sépulture (fin du quatrième millénaire BCE), qui correspond à une réelle communauté, et la deuxième phase qui couvre les deux tiers du troisième millénaire BCE et qui représente une sélection plus drastique des morts déposés dans la tombe.
Dans cet article, il est proposé de considérer les résultats obtenus à Bury comme référentiel pour d’autres sépultures qui n’ont pas livré les informations requises pour une analyse démographique détaillée. Bury a donc été utilisé pour examiner la population de la fin du Néolithique au Nord-Ouest de Paris, une aire qui correspond à la principale concentration de grandes tombes collectives mégalithiques, qualifiées d’allées sépulcrales. Pas moins de 10 000 personnes ont vécu dans cette région de 2500 km2 dans les derniers siècles du quatrième millénaire BCE. Il est très probable que la grande concentration de sépultures mégalithiques situées dans le Nord de l’Allemagne et le Sud de la Suède renvoie à une situation identique à celle de la région parisienne.
Zusammenfassung
Die Schätzung von Bevölkerungszahlen anhand archäologischer Daten erfordert ein Verständnis der Repräsentativität des unterstützenden Materials, seiner Chronologie und seiner Dauer. Das Grab von Bury, das nordwestlich von Paris liegt und auf das späte 4. und 3. Jahrtausend v. Chr. datiert wird, liefert alle Daten für eine genaue Charakterisierung von mehr als dreihundert Toten. Die lebende Bevölkerung wurde sowohl qualitativ als auch quantitativ auf der Grundlage chronologischer Modellierung und Referenzen aus der historischen Demografie für vorindustrielle Bevölkerungen geschätzt. Die Ergebnisse zeigen eine große gesellschaftliche Verschiebung zwischen der kurzen ersten Phase der Grabnutzung (spätes 4. Jahrtausend v. Chr.), die einer echten Gemeinschaft entspricht, und der umfangreicheren zweiten Phase während des 3. Jahrtausends v. Chr., die eine drastischere Auswahl der Toten enthält. Wir schlagen vor, die Ergebnisse von Bury als Referenz für andere Gräber zu betrachten, die nicht alle für eine demografische Analyse erforderlichen Informationen lieferten. Bury wurde daher verwendet, um die spätneolithische Bevölkerung des Gebiets nordwestlich von Paris zu untersuchen, das der Hauptkonzentration großer kollektiver und megalithischer Gräber, genannt allées sépulcrales, entspricht. In diesem 2500 km2 großen Gebiet lebten in den letzten Jahrhunderten des 4. Jahrtausends v. Chr. nicht weniger als zehntausend Menschen. Es kann angenommen werden, dass die sehr hohe Konzentration megalithischer Gräber zwischen Norddeutschland und Südschweden auf eine mit der Pariser Gegend identische Situation hinweist.
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