La première œuvre collective de l’Académie de France à Rome : un apparat éphémère pour la guérison de Louis XIV*

Valentina Hristova

doi:10.1515/ZKG-2022-4005

Article

La première œuvre collective de l’Académie de France à Rome : un apparat éphémère pour la guérison de Louis XIV*

Valentina Hristova
Valentina Hristova est chargée de recherches F.R.S.-FNRS à l’UCLouvain. Ancienne chargée d’études et de recherches à l’INHA, puis pensionnaire à l'Académie de France à Rome-Villa Médicis, elle a récemment collaboré au projet AORUM (Analyse de l’OR et de ses Usages comme Matériau pictural, XVI^e– XVII^e siècles) au sein de la Fondation des Sciences du Patrimoine. Elle est l’auteure du Sacrifice du Christ : Peinture, société et politique en Italie centrale, entre Renaissance et Réforme (Rome, 2021). Ses travaux, qui tiennent compte de la matérialité et de la médialité des œuvres d’art, explorent les rapports entre art et pouvoir pendant la première modernité.

Published/Copyright: November 23, 2022

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From the journal Zeitschrift für Kunstgeschichte Volume 85 Issue 4

Abstract

This article focuses on the ephemeral, multimedia façade for the French Academy commemorating the recovery of Louis XIV from illness. Known only through an engraved print, this installation seems tobe the first – and perhaps the only – tangible manifestation of the collective work carried out by French architects, sculptors, and painters resident in Rome during the second half of the seventeenth century. The aim is to demonstrate that, in addition to constituting a precious reservoir of visual references, whose correct understanding depends on an archaeological study of the ancient and modern repertoires, this apparatus imposes itself as an ambitious project of political mediation at a particular moment in the history of the Kingdom of France.

Cette étude a vu le jour pendant l’année académique 2019–2020, lorsque j’ai été accueillie comme pensionnaire à l’Académie de France à Rome-Villa Médicis. Pour leur lecture minutieuse, et pour leurs remarques et conseils avisés, je remercie chaleureusement Nicolas Milovanovic, Natacha Pernac, Nathalie Volle, Gerrit Walczak, Alison Wright et Hendrik Ziegler. Je dois aussi une reconnaissance particulière à Denis et à Raphaëlle Merle, qui m’ont généreusement fait profiter de leurs compétences en latin.

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Valentina Hristova

Valentina Hristova est chargée de recherches F.R.S.-FNRS à l’UCLouvain. Ancienne chargée d’études et de recherches à l’INHA, puis pensionnaire à l'Académie de France à Rome-Villa Médicis, elle a récemment collaboré au projet AORUM (Analyse de l’OR et de ses Usages comme Matériau pictural, XVI^e– XVII^e siècles) au sein de la Fondation des Sciences du Patrimoine. Elle est l’auteure du Sacrifice du Christ : Peinture, société et politique en Italie centrale, entre Renaissance et Réforme (Rome, 2021). Ses travaux, qui tiennent compte de la matérialité et de la médialité des œuvres d’art, explorent les rapports entre art et pouvoir pendant la première modernité.

Crédits photographiques : 1 © Bibliothèque nationale de France, Département des Estampes et de la Photographie, Paris. — 2–11, 14, 20–22 © auteur. — 12, 19 Wikimedia Commons. — 13 The Metropolitan Museum of Art, New York. — 15 Wikimedia Commons (photo : Jean-Pol Grandmont). — 16–18 © The Trustees of the British Museum, Londres.

Published Online: 2022-11-23

Published in Print: 2022-12-16

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https://doi.org/10.1515/ZKG-2022-4005