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Patrimoine en mouvement

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Book Requires Authentication Unlicensed Licensed 2023
Le point de départ de la réflexion à l’origine du présent ouvrage, distinguer nature et culture, n’est-ce pas précisément ce que fait le droit? Au premier regard, oui, mais la réalité est cependant plus nuancée. L’objectif est d’initier cette réflexion en rassemblant des contributions dans lesquelles le lien culture-nature est à chaque fois envisagé à travers un prisme particulier : un système conventionnel, une catégorie d’acteurs, une technique juridique, un concept, une problématique, etc.
Book Requires Authentication Unlicensed Licensed 2023
Le petit motet, genre unique de la musique religieuse latine, s’est inscrit dans la mission jésuite canadienne du XVIIe siècle. Il fut le lieu de l’expression musicale des missionnaires et des Abénaquis de la Nouvelle-France.
Book Requires Authentication Unlicensed Licensed 2022

Joseph Ronald Dautruche nous propose une étude fine, étendue et critique des jeux et enjeux de la mise en valeur des patrimoines et du développement du tourisme en Haïti. Son approche neuve de l’appréhension des réalités patrimoniales et touristiques permet de mieux comprendre comment les individus vivent leurs expériences de terrain, créent des références physiques et mentales et construisent leurs relations à la culture et au territoire. Elle permet de passer d’une conception du tourisme envisagé comme un modèle mental ou un « regard » à une conception de « pratique culturelle et spatiale », plus créative, évolutive et dynamique. L’ethnographie multi-site lui permet d’investiguer des temporalités parallèles ou superposées, de faire de nombreux sauts dans le temps, de suivre des trajectoires de visite et de vie, et de révéler différentes époques par un héritage culturel qui est au cœur des découvertes touristiques. Cette approche amène l’auteur à enquêter sur différents sites, à dépister leurs connexions, et à s’interroger sur les rapports au soi et à l’Autre ainsi qu’au patrimoine et au territoire. Suivant une logique qui va du général au particulier, et du passé au présent, chacun de ces thèmes fait l’objet d’un chapitre dans le livre : les rôles du vodou et de la peinture dite naïve dans la construction d’une image de la culture haïtienne, l’Exposition internationale de Port-au-Prince de 1949, le Carnaval de Jacmel, le Rara de Léogâne, les festivités vodou aux Gonaïves.

Book Requires Authentication Unlicensed Licensed 2022

Comment s’opère le processus de transmission de la prêtrise dans le vodou haïtien et à quoi peut-on l’attribuer ? Le problème de la transmission du vodou a été en effet rarement objet d’investigation systématique, alors qu’il est directement lié au patrimoine et au dispositif qui permet d’assurer sa protection et sa pérennité. Cet ouvrage présente une description analytique des voies essentielles de cette transmission du religieux, particulièrement du mécanisme de construction de l’identité religieuse de l’ougan ou de la manbo. Mobilisé par le réflexe défensif de son habitus, le prêtre ou la prêtresse vodou tient profondément à la continuité de sa lignée croyante. Cette publication révèle que la transmission de la prêtrise vodou se réalise dans l’articulation existant entre le poids de la collectivité et l’histoire individuelle des prêtres vodou confrontés à l’impératif du changement, même si ce changement doit subir l’épreuve de la continuité légitimatrice.

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Surnommé le Petit Paris ou le Petit Dallas, le village de Certeze, à la périphérie de la Roumanie et du continent européen, se présente comme le concentré d’une géographie qui bruisse de prestige. Ses habitants, pris dans un va-et-vient entre leur chez-soi et leurs lieux de travail situés aux quatre coins du monde, rivalisent entre eux dans le désir de bâtir la maison de leurs rêves, inspirée des différents pays où ils ont vécu. Appelées « maisons de type occidental », « maisons de la réussite » ou « maisons hautaines », ces constructions représentent, pour leurs propriétaires, la matérialisation d’un processus complexe de perfectionnement et de redéfinition de soi. Dans ce livre, la maison de la réussite de Certeze est la principale clé pour comprendre les dynamiques spatiales et socioéconomiques que connaissent les pays de l’ancien bloc de l’Est depuis l’effondrement du communisme. Elle matérialise visiblement un phénomène profond de redéfinition géoéconomique de ces sociétés par la croissance de la mobilité spatiale et de la migration, ainsi que par la consommation et la mise en marché des biens et des cultures dites « du centre » dans des sociétés considérées comme périphériques.

Book Requires Authentication Unlicensed Licensed 2020

Les mémoires de l’esclavage sont présentes et continuellement réactualisées en Haïti. Elles sont caractérisées par l’invisibilité des lieux qui les supportent, l’invisibilité de la résistance culturelle et l’invisibilité des conséquences sociales de l’esclavage (la pauvreté, les inégalités). Leur patrimonialisation dépasse le cadre normatif de mise en valeur dans les musées, de création de parcs et de construction de mémorial. Elle dépend des expériences historiques, sociales et culturelles qui sont transmises. Cet ouvrage met à nu la distorsion entre la mémoire élaborée sur le plan étatique et le travail de mémoire non élaboré réalisé par la population. Après plus de deux siècles d’indépendance d’Haïti, il convient de chercher à comprendre ce qui a marqué, ce qui a été transmis, conservé, rejeté, refoulé, ce qui est mobilisable et mobilisé, dans quelles circonstances et avec quels objectifs. Aujourd’hui, où se situent le souvenir de la souffrance de l’esclavage et l’orgueil d’en avoir triomphé?

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Voici un ouvrage sur la diversité culturelle qui constitue l’une des composantes du patrimoine commun de l'humanité.
Book Requires Authentication Unlicensed Licensed 2019

Quatre Récollets français débarquent à Québec en juin 1615 avec l’intention d’y recréer l’expérience missionnaire que les provinces espagnoles de leur ordre menaient au Nouveau Monde depuis près d’un siècle. La réalité géographique et humaine de la Nouvelle-France naissante se révèle cependant toute autre. La France missionnaire doit alors définir sa propre identité. Après un départ forcé de Québec en 1629, les Récollets reviennent en 1670 à la demande de Louis XIV. Présents dans les villes où ils élèvent leurs couvents, dans les forts comme aumôniers militaires et dans les paroisses comme missionnaires et curés, les Récollets finissent par s’inscrire de manière durable dans le tissu social de la colonie, notamment grâce à l’admission de Canadiens au sein de leurs rangs. L’identité récollette se déploie ainsi avec une étonnante aisance dans le paysage laurentien pendant la première moitié du XVIIIe siècle. Au lendemain de la Conquête britannique de 1759, l’interdiction de recrutement qui frappe l’ordre au Canada entraine sa disparition au cours du demi-siècle qui suit. Il faudra attendre les années 1888-1890 pour que des Franciscains s’installent à nouveau au Canada. Aujourd’hui, des spécialistes de l’histoire, de la littérature, de l’ethnologie historique, de l’histoire de l’art, de la musicologie et même des architectes, présentent au lecteur le fruit de leur réflexion sur cet objet. Le dialogue multidisciplinaire que propose ce livre veut ainsi faire le point sur une partie de la recherche en cours en ce quatrième centenaire de présence franciscaine au Canada.

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L’écriture du patrimoine français a longtemps hésité entre la glorification des collections nationales et la critique de la perte du contexte des œuvres – aux dépens d’une approche du processus de patrimonialisation, de ses acteurs et de ses pratiques. On fait ici le pari d’une histoire de l’art d’aimer certains objets, en croisant les savoirs et les émotions, les investissements personnels et les disciplines institutionnelles, les projections et les appropriations. Les exemples choisis vont de la Révolution à nos jours et envisagent aussi bien les chefs-d’œuvre de l’art au musée que l’inscription de la société dans les dispositifs patrimoniaux contemporains. On constate chaque fois que l’attachement pour des choses jugées précieuses accroît leur profondeur et leur densité, engage des identifications de leurs « amis » et travaille enfin à différentes représentations collectives. La cristallisation patrimoniale autorise ainsi, sinon une unité imaginée des héritages, au moins l’ambition de leur construction commune. "Le propos de Dominique Poulot est riche d’enseignements, porté par une écriture élégante et soutenu par une stimulante érudition pluridisciplinaire " Anne Both, L'HOMME, Revue française d'anthropologie, no. 222, 2017

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La question des tendances en muséologie se révèle d’une grande actualité tant les changements et les mutations se bousculent depuis deux décennies dans l’univers des musées et des patrimoines. Ceux qui suivent de près l’actualité dans les médias électroniques sont à même de constater que les musées sont en voie de se métamorphoser avec la multitude de transformations qui touchent à la fois la nature des collections, l’élargissement de la notion de patrimoine muséologique, les nouveaux problèmes de conservation et les nouvelles formes de médiations. Dans la même perspective, la multiplication des politiques patrimoniales suscite des changements profonds qui n’étaient pas anticipés il y a deux décennies. Nous avons convié des chercheurs et des praticiens du Québec, du Canada, de la France et de la Belgique provenant de différentes disciplines afin de partager leurs travaux et leurs réflexions sur les grandes tendances qui transforment l’univers du monde muséal. Ces diverses tendances se structurent autour de trois grands thèmes qui soulèvent des questions : « Nouvelles muséalisations : nouvelles muséologies ? », « Nouveaux enjeux : nouvelles perspectives pour l’objet muséal ? » et « Musée, muséologie : quel avenir ? »

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« Capitales et patrimoine » : si l’association des deux termes pourra paraître aller de soi après la lecture de cet ouvrage, elle n’avait à priori rien d’évident. Elle n’est pas pour autant le produit du télescopage fortuit de termes jusque-là abordés séparément, le patrimoine d’un côté, la capitale de l’autre. Elle ne procède pas davantage, si l’on veut se situer dans la perspective épistémologique qu’elle ouvre, de la volonté d’identifier et d’explorer les zones où se superposent trois champs de recherche : le patrimoine et, corollaire de la question capitulaire, la ville et le politique. Si au final, c’est bien en partie à cette triple inscription que l’on aboutit, l’on ne peut néanmoins s’en réclamer comme d’un point de départ. Plus subtilement, la problématique de cet ouvrage résulte du dialogue de recherches en cours sur le patrimoine qui, d’une manière ou d’une autre, avaient déjà à voir avec des villes capitales : Québec, Montréal, Tunis.

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Sous la direction de Laurent Bourdeau, Maria Gravari-Barbas, Mike Robinson Le rapport entre tourisme et patrimoine mondial émerge comme une problématique forte qui suscite un nombre important de travaux. Cet intérêt se situe au croisement de plusieurs évolutions : tout d’abord le succès incontestable de la Convention du patrimoine mondial qui incite les États à entrer dans une « course à la labellisation » accélérée, la reconnaissance de cette distinction, qui contribue à lui attribuer une haute valeur symbolique ; la fascination partagée internationalement pour les sites du patrimoine mondial ; la perception romantique de la finitude d’un monde « qui disparaît » ; les mobilités internationales qui rendent ces sites non seulement désirables, mais aussi accessibles ; et finalement, le phénomène touristique qui repose sur la visite de « hauts lieux » parmi lesquels les sites du patrimoine mondial occupent sans doute les sommets. Les différents chapitres de cet ouvrage abordent les principaux enjeux de la mise en tourisme des sites patrimoniaux de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et proposent un changement de paradigme dans l’étude de la valorisation touristique de ces sites patrimoniaux : plutôt que de considérer le tourisme comme un phénomène exogène suscité par des forces extérieures aux sites du patrimoine mondial, il convient de le cerner comme un phénomène qui émerge, de manière endogène, par la nature même du patrimoine mondial et du rôle que celui-ci est appelé à jouer aujourd’hui à l’échelle mondiale et dans le contexte des pratiques et valeurs partagées par un nombre croissant d’individus. Mike Robinson, Ana Paula Amendoeira, Terence Keller Andrade, Manuelle Aquilina, André Barabé, Nadia Belaidi, Laurent Bourdeau, Sandra Camus, Géraldine Djament-Tran, Mathieu Dormaels, Edith Fagnoni, Françoise Ged, Maria Gravari-Barbas, Sandra Guinand, Sébastien Jacquot, Claire Mahéo, Wided Majdoub, Pascale Marcotte, Joanie Otis, Cécile Renard, Florence Revelin, Marie Roué, Sarah Russeil, Jean-Michel Sahut, Pierre Sintès, Christel Venzal

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Sous la direction de / Edited by Célia Forget Préface / Preface Marie-Josée Deschênes Les textes recueillis dans cet ouvrage proposent une réflexion sur les manières de penser et de pratiquer l’esprit du lieu à travers le monde et au regard de différents champs disciplinaires. Nous menant sur les routes du Népal, du Pérou, du Liban, de l’Allemagne et d’ailleurs, sur les voies de l’archéologie, de l’histoire, de l’architecture et autres champs du patrimoine culturel, cet ouvrage offre un éclairage nouveau sur les différentes interprétations de l’esprit du lieu, sur les mesures architecturales qui peuvent autant lui réussir que lui nuire, sur les menaces qui l’affectent et sur les manières de le transmettre quand celui-ci n’a pas ou plus de support matériel. Découlant du premier forum international des jeunes chercheurs et professionnels en patrimoine culturel qui s’est tenu à Québec les 27 et 28 septembre 2008, lors de la tenue de la 16e Assemblée Générale d’ICOMOS, ce livre regroupe une sélection des meilleurs textes soumis par les participants. Les auteurs ont eu la possibilité de (re)penser l’esprit du lieu à la lumière des échanges interdisciplinaires qui ont fait le succès de ce forum. Les idées novatrices et constructives que renferment leurs textes révèlent leur intérêt et surtout leurs aptitudes à construire le patrimoine culturel de demain. The texts brought together in this volume offer reflection on the ways to think about and practice the spirit of place throughout the world and taking into account the various scholarly disciplines. Guiding our path through Nepal, Peru, Lebanon, Germany and elsewhere, over trails blazed by archaeology, history, architecture and other cultural heritage spheres, the book sheds new light on the varied interpretations of the spirit of place, the architectural activities able to both enhance it and do it damage, the factors which threaten it and the means for passing it on at those times when its material support is non-existent or exhausted. Fruit of the first International Forum of Young Researchers and Professionals in Cultural Heritage, held in Québec City September 27 and 28, 2008 on the site of the 16th ICOMOS General Assembly, the work presents a selection of the best texts submitted by participants. This book provided an opportunity for authors to (re)think the spirit of place in light of their discussions carried on across disciplines during the forum for the mutual benefit of all concerned. The innovative and constructive thinking shared in these documents highlights the commitment of those involved and likewise their competence for framing the cultural heritage of the future. Sous la direction de Célia Forget, cet ouvrage est préfacé par Marie-Josée Deschênes et comprend les contributions de / Edited by Célia Forget, this book owes its preface to Marie-Josée Deschênes. The articles therein represent contributions by : Imran Bin Tajudeen, Mazen Haidar, Rowena Butland, Ilan Vit-Suzan, Julien Bastoen, Mette Bye, Dagmara Zawadzka, Alexandra Georgescu Paquin, Ruprama Rai, Anila Naeem, Julie Alary Lavallée, Michelle L. Stefano, Kate Pierce-McManamon, Hui-Wen Lin, Jennifer Craig, Richard Desnoilles et / and Jean-Daniel Deschênes.

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Patrimoines et sensibilités. Ce volume propose un chassé-croisé entre ces deux termes qui, continuellement recomposent et redéfinissent le sens et l’expérience des pratiques culturelles. D’un côté, les processus de patrimonialisation peuvent être universellement interprétés comme des tentatives de mise en forme de sensibilités pour leur garantir un rôle social, légitimer leur contenu culturel ou même conférer une effectivité politique. Patrimoine des sensibilités. D’un autre côté, la demande de patrimonialisation, d’authentification ne serait-elle pas d’abord et avant tout une réponse à des sensibilités, voire même des anxiétés, d’ordre politique, individuel et collectif ? Sensibilité des patrimoines. Le travail de patrimonialisation croise inévitablement un entrelacs de sensibilités qui lui donnent une impulsion ou contre lesquelles il se heurte. Fluctuantes, irréductibles, souterraines, évanescentes, irrationnelles, explosives ou imprévisibles les sensibilités attestent de la complexité et de la variabilité de forces qui s’imbriquent et s’impriment sur les pratiques culturelles. Dans les processus de mise en forme et de transmission mis de l’avant dans les patrimoines, s’articulent, se greffent, et se créent continuellement des sensibilités, qu’elles soient intensités affectives et émotionnelles ou expériences corporelles, sensorielles, sensuelles des individus et des sociétés. Ce que ce livre explore, c’est ce jeu complexe entre d’une part la transmission et la mise en valeur des héritages culturels, et d’autre part l’incontournable présence sensible qui se met en jeu dans la chair du monde, au sein de l’effectivité des pratiques, discours et représentations qui s’y tiennent et, par le fait même, la réactualisent continuellement. Les contributions rassemblées dans cet ouvrage collectif, qui voyagent entre différentes aires géographiques et culturelles et différentes époques historiques, empruntent donc les chemins multiples du sensible pour offrir un regard neuf et dynamique sur le phénomène du patrimoine. Cet objet de recherche qui apparaît trop souvent comme statique, muséifié, voire passéiste, s’engage ici continuellement sur des recalibrages et des reconfigurations au présent par son inévitable travail sur les sensibilités émotionnelles, affectives et corporelles. Car le patrimoine n’est jamais, comme il voudrait bien souvent se présenter, qu’une préservation nostalgique d’un temps, d’un espace ou d’une culture devant les hordes envahissantes de l’uniformisation culturelle, il est un sens du monde qui performe la culture, refait les catégories, donne de nouveaux espaces, et de nouveaux temps. Préfacé par Pascal Ory, ce livre réunit les textes de : Laurent Gohary, Pierrette Lafond, Tatjana Barazon, Martine Freedman, Richard Desnoilles, Jean-François Plante, Van Troi Tran, David N. Bernatchez et Vincent Auzas.

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Pendant des milliers d’années, les groupes autochtones vivant sur les cinq continents ont créé et fréquenté des endroits spécifiques au sein de leur territoire pour y conduire des rituels ou communiquer avec les forces, les esprits ou les entités y résidant ou s’y manifestant. Aujourd’hui, plusieurs de ces lieux sont devenus des monuments ou des sites inscrits au registre des sites du Patrimoine mondial. Comment le caractère spirituel (voire sacré) ancestral associé à ces sites est-il souligné aujourd’hui ? Et comment les visiteurs qui les fréquentent peuvent-ils y percevoir ce caractère intrinsèque que l’on peut qualifier d’Esprit du Lieu ? La parole est ici donnée à des représentants de collectivités autochtones de Nouvelle-Zélande, d’Australie et du Canada qui abordent des façons variées révélant cette dimension matérielle et immatérielle liée à l’esprit du lieu des sites du Patrimoine mondial auquel leur histoire, leur culture et leur tradition les rattachent. Il en ressort la nécessité d’intégrer davantage les visions, philosophies et démarches autochtones dans la gestion et l’interprétation des sites du Patrimoine mondial, perspectives multiples dont on trouvera quelques aspects traités dans les textes qui forment ce volume. For thousands of years, indigenous groups on five continents have created and then frequented specific places to carry out rituals or undertake communication with the powers, entities, or spirits who reside at such places or pass through them. Since the 1970s, many of those places have become integral parts of Workd Heritage sites. How can the ancestral substance, the intrinsic sacred nature, of those heritage sites be expressed nowadays ? How can the visitors to those places find out about such a particular atmosphere or ambiance, that is about the “Spirit of Place” associated with the World Heritage sites ? Some representatives of indigenous peoples of New Zealand, Australia and Canada present in this book the idea of the spirit of place at World Heritage sites from the point of view of their unique cultures and traditions. The various texts given here clearly draw attention to new philosophies and approaches aiming at improving the integration of aboriginal spirit of place in the management and interpretation of World Heritage sites.

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Le musée a cette faculté de rendre visibles des éléments de culte et de culture qu’il remet symboliquement en circulation en les insérant dans un récit habituellement nouveau. C’est d’ailleurs le propre du musée que de convoquer au regard des autres des objets souvent oubliés, que l’institution ramène en mémoire publique par leur mise en espace, laquelle se trouve, à son tour, structurée par un récit. Or, c’est effectivement ce rôle qu’a joué l’exposition Mémoires pendant plus de quinze ans au Musée de la civilisation, en traitant de l’identité culturelle des Québécois. Muséologues et des chercheurs de diverses disciplines ont été conviés à réfléchir au rôle de Mémoires que l’on peut qualifier d’exposition de référence. Les 19 textes réunis dans ce collectif sont issus de leur travail commun et dépassent largement l’exposition Mémoires. Il y est notamment question d’une période-charnière de l’histoire de la muséologie québécoise et cana dien ne. En ce sens, ce recueil propose une réflexion critique sur les différentes fonctions des expositions permanentes, sur le rôle social des musées et sur les responsabilités des musées à l’égard de la mémoire collective. Yves Bergeron, Lucie Daignault, Jean Davallon, Marie-José des Rivières, Jean-Pierre Desaulniers †, Philippe Dubé, Catherine-Cécile Dubuc, Andrée Gendreau, Philippe Joutard, François Mairesse, Laurent Marquart, Jacques Mathieu, Raymond Montpetit, Hélène Pagé, Cécile Sauvage, Bernard Schiele, Dany Vallerand, Annette Viel

Book Requires Authentication Unlicensed Licensed 2007

Sous la direction de Marie-Blanche Fourcade

Préface de Laurier Turgeon

Les pratiques immatérielles peuvent-elles être envisagées sans la présence de supports matériels ? De la même manière, le patrimoine bâti ne devient-il pas inintelligible sans les récits, les rites et la mémoire qui lui donnent un sens ? À ces questions, il a été proposé de répondre en revisitant les rapports qui unissent ces deux grandes catégories de patrimoine qui ont trop souvent été marquées par une forte dualité, voire conceptualisées comme des notions a priori antinomiques. Laissant ainsi de côté l’analyse de ces patrimoines dans leur solitude, les contributions ont plutôt cherché à explorer l’écheveau des relations, réelles et symboliques, conscientes ou inconscientes, entre le matériel et l’immatériel. Chacun s’est ainsi intéressé, à partir de son champ disciplinaire, à la manière dont les valeurs et les pratiques de l’un s’incarnent dans la matérialité de l’autre et, inversement, à la façon dont les objets témoignent et accompagnent l’immatérialité. En explorant ces questions, les chercheurs ont accepté plusieurs conditions, dont celle, d’abord, de s’attarder au processus qui confère à leur objet d’étude un statut patrimonial et celle, ensuite, de s’inscrire dans une démarche de compréhension globale ou, tout au moins, englobante qui prend en compte l’objet, les pratiques et les sens.
Le collectif réunit dix-huit des contributions offertes lors de la 2e Rencontre internationale des jeunes chercheurs en patrimoine qui s’est tenue les 1er et 2 décembre 2006 à l’Université Laval (Québec) et qui a rassemblé vingt-sept intervenants canadiens, français et suisses provenant d’une dizaine de disciplines des sciences humaines et sociales.


Ce livre réunit les textes de : 
Fabrice Argounes, Jocelyn Gadbois, Richard Desnoilles, Karim Souiah, Barbara Julien et Yona Jébrak, Juliette Dutour, Diane Joly, Laureline Lagoutte-Katz, Cindy Morin, Pierre Bertoncini, Catherine Séguin, Céline Verguet, Capucine Lemaître, Nolwenn Rannou, Barry Magrill, Richard Gauthier, 
Véronique Dassié, Olivier Ginolin.

Book Requires Authentication Unlicensed Licensed 2006

Tour à tour tolérées, interdites, marginalisées ou acceptées, les minorités religieuses du Québec ont marqué l’espace, la mémoire et la société de façons diverses mais de manière constante. La représentation traditionnelle d’un Québec monolithique franco-catholique ou anglo-protestant est aujourd’hui nuancée par une meilleure connaissance de la présence historique de collecti-vités différenciées telles les protestants francophones, les communautés juives et les églises orthodoxes. L’existence et l’essor de ces minorités religieuses se manifestent dans l’architecture et l’organisation territoriale, dans certaines des grandes structures institutionnelles, tels le système d’éducation ou de santé, mais aussi dans la mémoire populaire. L’ensemble de ces traces, complexe et hétérogène, constitue un patrimoine unique mais fragile : les éléments architecturaux sont démolis ou recyclés sans identification préalable ; les archives et objets sont dispersés suite à la fermeture d’institutions ; les rites, les traditions musicales et les savoir-faire disparaissent avec le vieillissement des porteurs de mémoire. En dépit de son importance, cet héritage est peu connu et sa conservation est souvent aléatoire.

La sauvegarde du patrimoine des minorités religieuses pose un problème actuel. Pour la première fois au Québec, un groupe de spécialistes du patrimoine, chercheurs, gestionnaires, professionnels du terrain, s’est penché sur la question, lors d’un colloque organisé par l’Institut du patrimoine culturel de l’Université Laval en collaboration avec la Faculté de théologie et de sciences religieuses, tenu à Montréal, du 17 au 19 mai 2006. Riche de contributions multidisciplinaires et d’approches diverses, cet ouvrage collectif propose une réflexion sur la situation patrimoniale présente des minorités religieuses et examine les conditions de préservation et de mise en valeur de ce patrimoine vulnérable.

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Downloaded on 18.10.2025 from https://www.degruyterbrill.com/serial/lavpamo-b/html?lang=en
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